Le journal du New York Times publie une enquête qui aurait permis aux forces russes de bombarder délibérément des hôpitaux de la province d’Idlib les 5 et 6 mai 2019.
L’article fournit des récits de témoins oculaires, des milliers d’observations de vols effectués sur des sites spéciaux et une attaque vidéo sur 3 hôpitaux sur 4. Il a également été prouvé que dans 2 cas, les munitions utilisées par l’armée russe avaient été utilisées et que les Syriens ne l’avaient pas.
L’attentat à la bombe contre la province d’Idlib a concerné l’hôpital chirurgical de Nabad Al-Hayyab, l’hôpital orthopédique Al-Amal, l’hôpital Kafr Zita et l’hôpital Kafr Nabl. Les établissements médicaux ont ajouté leur emplacement à la liste des Nations Unies en tant qu’organisations d’aide aux victimes de conflits.
Les médecins syriens estiment que cette liste a été utilisée par la Russie comme une liste d’objectifs à attaquer, mais elle n’en sera pas tenue pour responsable. La Fédération de Russie est membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies et a donc accès à de telles listes.
Susanna Sirkin, directrice politique de Médecins pour les droits de l’homme, a déclaré: «Les attaques contre des établissements de santé en Syrie, ainsi que les bombardements aveugles d’installations civiles sont certainement des crimes de guerre et doivent faire l’objet de poursuites devant la Cour pénale internationale à La Haye».
Ce dernier semble être une opportunité douteuse, d’autant plus que la Russie nie les allégations.