Le chef de l’ACA, le général Yaniv Asor, s’est entretenu avec les parents des observatrices et, dans les enregistrements révélés par News 12, il a évoqué l’échec militaire et la crise de confiance survenue le 7 octobre.
« Quand nous nous endormons la nuit, qu’en pensez-vous ? Que nous ne disons pas : comment cela nous est-il arrivé ? Que s’est-il passé ? Où avons-nous échoué ? Nous vous devons des réponses et sans cette confiance, Tsahal ne peut pas continuer à fonctionner sans réponse. J’envoie maintenant des soldats à Gaza, hier j’étais à Rafah, peuvent ils nous faire confiance, aujourd’hui ? Il y a ici une crise terrible. Notre cœur boit du sang. Vous êtes ses parents, nous sommes ses commandants et nous en sommes responsables », a déclaré Asur.
Il a ajouté : « Je suis le commandant de tous les soldats de Tsahal. Les vides, les kidnappés, les blessés. Je suis responsable de tout le monde. Vous vivez, et à bien des égards à juste titre, une crise de confiance profonde à notre égard. Et je comprends cela, je comprends la crise de confiance. C’est une omission qui n’aurait pas dû être un point d’exclamation. »
Il a admis que « si les FDI avaient compris qu’il y aurait une attaque, elles se seraient comportées différemment et les auraient achevés avant même qu’ils n’atteignent la clôture. Aucun terroriste n’aurait dû pénétrer dans l’avant-poste, et s’ils l’avaient fait, ils auraient dû lancer une contre-attaque rapide. »
Asor a affirmé qu’il n’y avait aucun mépris pour les observatrices. « Il n’est pas possible que le général de division,, le général de brigade n’aient pas été avertit par les observatrices, n’ait pas vu, écouté, ou appris. Je peux vous dire que ce constat, il est perçu un peu plus dans l’espace du renseignement tactique et non stratégique. »