LâunitĂ© des enquĂȘtes de la police et le MinistĂšre de la Justice ont dĂ©cidĂ© de fermer le dossier contre les policiers des frontiĂšres qui avaient Ă©tĂ© filmĂ©s dans une vidĂ©o, pendant la liquidation dâun terroriste arabe en dehors de la vieille ville de JĂ©rusalem, aprĂšs quâil soit tombĂ© Ă terre.
Une Ă©quipe de la chaĂźne de tĂ©lĂ©vision Al-Jazeera avait filmĂ© lâincident qui sâĂ©tait produit le 19 FĂ©vrier Ă la porte de Damas, oĂč Mohammed Abu Khalaf avait dâabord Ă©tĂ© vu fuyant aprĂšs avoir poignardĂ© deux gardes frontiĂšres, puis abattu par plusieurs dâentre eux jusquâĂ ce quâil sâeffondre.
La police a continué de tirer sur lui pendant quelques secondes. Deux gardes-frontiÚres ont été légÚrement blessés par Khalaf, et une femme arabe de 50 ans a été légÚrement blessée par la police.
Khalaf est mort Ă la suite de lâincident. En Avril, le procureur Aram Mahameed du Centre juridique Adalah pour les droits de la minoritĂ© arabe, a lancĂ© un appel au ministĂšre de la Justice (Mahash, selon son acronyme hĂ©breu) au nom des parents de Khalaf, et a exigĂ© une enquĂȘte. «Si la police voulait «neutraliser» le dĂ©funt en raison dâun soupçon raisonnable dâune infraction pĂ©nale, ils auraient pu adopter des moyens pour procĂ©der Ă une arrestation ou Ă©liminer le danger, sâil existait», a Ă©crit Hameed dans son appel. « Dans des cas exceptionnels, ils peuvent tirer sur les extrĂ©mitĂ©s infĂ©rieures afin dâempĂȘcher le suspect dâagresser de nouveau ».
Ajoutant : « Il convient de souligner une nouvelle fois quâil nây avait certainement aucune raison dâutiliser la force meurtriĂšre comme ce fut le cas ».
LâUnitĂ© des enquĂȘtes de police a rĂ©pondu en Juin, en disant que «les matĂ©riaux recueillis indiquent que la police des frontiĂšres a donnĂ© une rĂ©ponse opĂ©rationnelle instinctive Ă un assaut soudain par un homme armĂ© dâun couteau, qui avait poignardĂ© un de leurs amis Ă la tĂȘte, ainsi quâun autre policier qui Ă©tait venu Ă son aide» selon le procureur de police principal Leora Nahon : » Il nâa pas Ă©tĂ© trouvĂ© dâĂ©lĂ©ments de preuve ou de tĂ©moignage ou soupçon raisonnable dâune infraction pĂ©nale de lâun des policiers prĂ©sents dans la rĂ©gion ».
Les policiers frontaliers impliquĂ©s dans lâincident ne feront pas face Ă Â une audience disciplinaire.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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