Certains d’entre nous, qui se veulent « modernistes », considèrent notre Torah comme un conte pour enfants sages où on remplace l’ogre par Pharaon, le Prince Charmant par Moïse et la Belle Princesse par Esther. « Si encore, disent-ils de façon ironique, elle commençait de façon classique par : Il était une fois… ! »

 

« Il était une foi… », la formule serait bien orthographiée sans “s” mais elle serait fausse. « Pourquoi donc ? » me demanderont-ils ! D’abord parce que notre foi, en hébreu « notre émouna » (אמונה“alèph”, “mèm”, “vav”, “noun” et “hey” – traduction exacte: « fidélité », « confiance ») n’est pas une simple « croyance ». Et si le terme amen (אמן – “alèph”, “mèm” et “noun” final) vient de la même racine… il ne veut pas dire « Ainsi soit-il ! », vœu passif plus qu’engagement actif. En effet, de nombreux Sages juifs n’ont pas manqué de noter le rapprochement avec imoun (אמון “alèph”, “mèm”, “vav”, “noun” final) : « l’exercice » ou « l’entraînement ». L’âme humaine doit en effet être active et non passive, « s’entraîner » pour s’élever et non stagner dans une croyance béate, « s’exercer » pour acquérir de l’expérience : naasé vé nichma (נעשה ונשמע – « Nous ferons et nous écouterons ») comme nous nous y sommes engagés avant même que Moché ne reçoive la Torah. De plus, à l’inverse des autres monothéismes, notre émouna ne se base pas sur le témoignage indirect « d’un homme qui a entendu un homme dire que… » ! Elle repose sur des faits précis et incontestables : quelque 603.550 enfants d’Israël bien vivants – sans compter les femmes, les vieillards, les enfants et les membres de la tribu de Lévy (selon le dénombrement rapporté dans Bémidbar I, 46) – furent témoins des miracles que Hachèm a accompli pour nous au sortir de l’Egypte, dans le désert et lors de la promulgation de la Torah. Pensez-vous sérieusement que, si ce récit n’était qu’un roman issu d’une imagination féconde, la majorité de leurs enfants, de leurs petits-enfants, ne se serait levée pour dénoncer l’imposture ? Mieux ! Toutes les prédictions de nos prophètes se sont réalisées ou sont en train de l’être. Notre émouna s’inscrit non seulement dans le passé mais aussi dans le présent et dans le futur… sans compter l’espace ! En hébreu, on le sait, le monde matériel se dit olam (עולם“ayin”, “vav”, “lamed”, “mèm” terminal), ce qui inclut une dimension temporelle (olam dans le sens de « temps ») et une dimension spatiale (olam dans le sens de « univers »). Cette dimension spatio-temporelle – qui sous-tend la théorie de la relativité, dans laquelle Einstein a fait du « temps » la quatrième dimension du continuum espace/temps – est une invite à reconnaître la source réelle, intérieure, de la réalité matérielle, c’est-à-dire le Créateur qui Se cache derrière ce masque naturel, physique (olam s’inscrit également dans la racine du mot né’élamנעלם : “noun”, “ayin”, “lamed”, “mèm” terminal – « caché, mystérieux »). Le « travail » de l’homme consiste à découvrir D‑ieu par-delà la nature. Le but de cet effort intellectuel – en hébreu amal, עמל: “ayin”, “mèm”, “lamed”, trois lettres que l’on trouve également dans la racine du mot olam – n’est pas la jouissance, bien que celle-ci puisse être un moyen pour arriver au but.

C’est ce qui nous sépare actuellement des nations et c’est probablement une des raisons de l’antisémitisme. Si, depuis que notre peuple existe et jusqu’à nos jours, les nations (1) se sont penchées sur ce que certains ont nommé « la question juive » – transformée par d’autres en « problème juif » – c’est, sans aucun doute, que cette préoccupation leur semble – en leur subconscient – centrale, primordiale, pour l’humanité. En effet, le seul fait que cette « interrogation », cette « difficulté », ait touché toutes les civilisations côtoyées par le judaïsme, et toutes les époques (2), est bien la preuve que – intuitivement – le non-juif donne à cette « question », ce « problème » – sa « question », son « problème » – une importance existentielle. Pour plagier, a contrario, Jean-Paul Sartre (3) : « Nous verrons tout à l’heure que la racine de l’inquiétude des nations, c’est cette nécessité métaphysique où est le goy (4)  de s’interroger sans cesse et finalement de prendre inconsciemment parti sur le personnage fantôme, inconnu et familier, insaisissable et tout proche, qui le hante et qui n’est autre que le juif, le juif que son âme lui dit devoir être exemplaire”… mais que toute sa raison, atavique et subjective, lui fait rejeter avec horreur ! Pourtant, si « questionnement philosophique » de l’existentiel il y a, le « Peuple du Livre » sait, lui, que la bonne interrogation pour résoudre cette recherche d’ordre spéculatif n’est pas seulement « juive » mais qu’elle transcende les peuples, le temps et la matérialité : la vraie, la bonne, question à poser, « La question de l’Homme », est : « Quelles sont la raison première et la finalité de la Création ? » La Torah, en est la réponse juive qui nous l’explique et, ce faisant, nous rend son éclairage quant aux grands débats éthiques actuels.

 

La conception de l’univers que se font les nations, coincées dans un entendement étriqué de l’espace/temps/ego – concevant l’espace aux seules dimensions physiques, voulant « tuer le temps » et réduisant leur ego au « je » exclusif – ne peut atteindre cette dimension et ne peut que stagner dans la civilisation de l’instant-présent, devenue aujourd’hui – mondialisme aidant – la civilisation du (de la) « main-tenant » (5). Incapables de se plonger dans le passé et/ou le futur, d’élever leurs pensées au-delà les menhirs, obélisques ou autres flèches des lieux sacrés locaux, de sortir de leur égotisme absolu, leurs philosophes – et autres « gourous » – cherchent alors dans leur environnement immédiat un modèle « matériel » devant leur permettre de pallier leur carence spirituelle… tout en n’examinant celui-ci que d’un point de vue externe, à l’instar de ces « savants » qui – pour étudier le fonctionnement du cerveau d’un animal – le trépanent à vif et lui posent des électrodes. (Exemple véridique « mineur »… mais nous avons vu, avec le nazisme et – entre autres – ses « expériences médicales », le paroxysme de l’horreur qu’a pu atteindre ce genre de « civilisation ».) Qui mieux que « le juif millénaire » défiant le temps, « le juif errant » traversant tous les espaces, pourrait leur servir de cobaye ? Évidemment, avec cette approche égocentrique, ils n’y comprennent toujours rien, leur « curiosité » reste insatisfaite et certains, comme des gosses caractériels, en viennent bientôt à vouloir « casser » leur « jouet » !

 

Le questionnement des nations est donc trop superficiel ou plutôt « trop extrinsèque »… un peu comme un chercheur d’or qui se pencherait sur une rivière qu’il devine aurifère, espérant de son seul regard y trouver fortune sans même se donner la peine de la tamiser. Bien sûr, il n’y verrait que sa propre image réfléchie par l’eau et en viendrait rapidement à envier, puis à haïr, les êtres aquatiques qui, eux, font corps avec cet élément. Si ceux-ci, de surcroît – tels les sirènes de ses légendes – l’invitent à y tremper le petit orteil en vantant les bienfaits de l’onde, il pourrait bien, paresse et/ou peur de l’inconnu aidant, justifier de son inaction en accusant les « séducteurs » de « vouloir l’engloutir » !

 

L’allégorie peut sembler audacieuse et pourtant ce n’est pas pour rien que la Torah – approche juive de l’existence-Ciel – est comparée à l’eau (6). Elle est Source de Vie indispensable à l’Homme, pas seulement l’H²O chimique inodore, incolore et insipide, mais un élément vital aux multiples saveurs. Celui qui se plonge dans cette onde vivifiante, à force de temps et d’études, finit par faire corps avec elle, à se délecter de son goût, à en distinguer peu à peu la plupart de ses mouvements et composantes.

 

Cette « apnée de l’impossible », le Peuple juif l’a entamée il y a quelque 3.325 ans, dirigé dans ses premières brasses par le plus savant, le plus sage de ses « Maîtres nageurs » – Moché Rabbénou… qui me pardonnera la métaphore ! – suivi bientôt par les autres Prophètes, Sages et Poskim. Depuis lors, de générations en générations, se basant sur la sapience des anciens, nombre d’entre nous poursuivent cette quête vers les abysses du Savoir. Ne serions-nous pas étonnés après cela, que certains rabbanim nous comparent à des poissons ! Mais, après tout, la comparaison est frappante : « De même qu’un poisson retiré de l’eau s’agite quelques instants et se meurt, un juif retiré de la Torah et des Mitzvoth s’agite vainement et meurt (…) Il est arrivé fréquemment, au cours de l’Histoire juive, que des Juifs tentassent de sauter hors de l’eau ». On se souvient à ce propos de l’histoire de Rabbi Akiva qui, alors que les Romains avaient interdit aux Juifs – sous peine d’exécution – d’étudier la Torah, n’en continua pas moins à dispenser ouvertement son enseignement à de nombreux disciples. (Pour ce « crime contre Rome », il sera d’ailleurs bientôt écorché vif avec des peignes de fer chauffés au rouge !). Un dénommé Pappos Ben Yéhouda, « un poisson qui avait déjà sauté hors de l’eau », l’interpella et lui demanda :

– Akiva ! Ne crains-tu donc pas la mort ?

Et Rabbi Akiva de lui répondre :

– Je vais te raconter une histoire :

“Un renard qui se promenait le long d’une rivière vit des petits poissons qui nageaient ça et là. Il leur dit :

– Pourquoi donc, chers amis, êtes-vous si terrorisés ?

– Nous craignons les filets par lesquels on nous piège, répliquèrent les poissons.

– Sortez donc hors de l’eau, poursuivit le renard, et venez donc me rejoindre sur la terre ferme ! Nous y demeurerons en fort bonne entente ensemble ! C’est ainsi que vos ancêtres ont vécu antan, en compagnie des miens.

– Et tu serais la bête la plus sage de la terre, comme on le dit, s’étonnèrent les poissons. Tu n’es qu’un sot et un hypocrite ! Vois donc : ici, dans notre élément, nous sommes bouleversés de frayeur à cause des filets que l’on tend pour nous prendre ! Et nous irions de nous-mêmes sur cette terre ferme qui est notre mort certaine ?”

Il en est ainsi de nous, conclut Rabbi Akiva. La Torah est notre élément et nous sommes les petits poissons qui y vivent. Les peuples qui veulent nous retirer de l’eau ressemblent au renard de cette histoire. Cela peut-il avoir un sens pour un poisson que de sauter sur la terre ferme à seule fin d’échapper aux filets qui veulent, justement, l’y emporter de force ? Non, Pappos ! C’est dans l’Océan de la Torah seul que nous sommes sûrs de survivre.

 

Mais revenons à la formule « Il était une fois ». Même orthographiée avec “s” elle ne peut marquer le début du récit de la Torah, car elle implique une notion du temps, le « temps » qui a été créé « avec » l’univers et non « avant ». Ainsi est-il écrit : « Istakel bé Oraïta ou bara alma » (הסתכל באוריתא וברא עלמא – « Il a regardé dans la Torah et a créé le monde »)… ce qui implique que Hachèm a d’abord conçu la Torah – en dehors du « temps » – et a créé ensuite le monde en utilisant celle-ci comme Son plan. Vous faut-il une autre preuve que le récit de la Torah était précédé « d’autre chose » ? Les hébraïstes distingués que vous êtes savent que notre « alphabet » commence par la lettre “alèph” (א) suivie de la lettre “bèth” (ב), que chaque lettre hébraïque représente un nombre (“alèph” = Un, “bèth” = 2, “guimèl” = 3, etc.) et que l’hébreu se lit de droite à gauche. Nos Sages nous font remarquer la forme du “bèth”, lettre qui « ouvre » le récit de la Création : fermée en carré de tous côtés sauf dans le sens de la lecture. On pourrait en déduire qu’il s’agit là d’un signe de « commencement ». Ben, non! Zut! On semble avoir oublié que le “alèph” (Un) précède logiquement le “bèth” (le chiffre 2). Le Midrach raconte d’ailleurs que cette lettre s’en est plainte au Créateur qui, « pour la consoler », lui a permis de devenir la première lettre des « Dix Commandements » (7) … et si le “alèph” a présidé spécialement à ceux-ci, c’est que « Alèph est un et il est le secret de l’Un » (Zohar sur Chir Hachirim 74c), c’est-à-dire du Créateur qui Seul est Un car, hors Lui, rien n’existe ! Ein Sof, hors de tous temps et imaginations, transcendant la Création, est donc bien présent mais « se cache » en mettant en avant le “bèth” pour « n’apparaître » que bien plus tard, au moment le plus important de l’Histoire d’Israël. C’est un peu comme un Roi qui laisse le « petit personnel » préparer la cérémonie du sacre et ne se présente à la vue de tous qu’au moment du couronnement.

 

Si donc la Torah est très éloignée des belles histoires imaginaires, laissons quand même un os à ronger à ses contempteurs : depuis que nous avons reçu la Torah « Nous fûmes (sommes et seront) heureux et nos Patriarches eurent beaucoup d’enfants »… qui, im ezrat Hachèm (« Avec l’aide de D-ieu »), sont « aussi nombreux que les étoiles du ciel, pareille au sable qui est au bord de la mer » (Béréchith XXII, 17) !

 

Par Yéh’ezkel Ben Avraham pour Alyaexpress-News

 

(1) La Torah nous indique qu’il existe originellement 70 nations dont toutes les autres sont issues, pas une seule de plus… en dehors d’Israël qui est un peuple non pas « élu » (sinon dans le sens de « choisi » comme « élire domicile »… vu qu’un seul « Electeur » ferait quelque peu penser à une « démocratie arabe ») mais « spécial » (en hébreu: עם המיחד Am ha-miouh’ad, c’est-à-dire « Peuple spécial/particulier »). Comme pour confirmer cette différence, nos Sages représentent souvent Israël « comme un agneau au milieu de 70 loups » et soulignent qu’une telle situation – où « l’agneau survit tout au long de l’Histoire alors que les loups qui l’attaquent disparaissent » – ne peut se concevoir selon l’ordre naturel et historique des choses.

(2) Parmi les nations où le « Juif » ne se définissait pas comme tel – mais continuait à pratiquer, peu ou prou, les enseignements de la Torah – cette « inquiétude » a également touché les populations indigènes. L’Histoire des dix « Tribus perdues » (suite à l’Exil de Babylone) – dont plusieurs ont été retrouvées dernièrement – prouve à suffisance que, tant en Extrême-Orient qu’en Afrique noire, notre peuple posa aussi « question » et/ou « problème ». (Il n’y a que dans le « Grand Orient » qu’être Juif est sans conséquence ! Quoique, selon certains, depuis quelques temps…) Sur son passage, comme dans la chrétienté et dans l’islam, les « civilisations » locales tentèrent aussi de résoudre la « question », le « problème », par des massacres, des assimilations forcées, etc. N’en déplaise aux inconditionnels de J.‑P. Sartre, la tchouva – terme qui, en hébreu, signifie aussi bien « retour » que « réponse »  – des descendants actuels des ces tribus, démontre l’erreur de la théorie selon laquelle on ne serait Juif  « qu’ en raison du regard de l’autre ».

(3) « Nous verrons tout à l’heure que la racine de l’inquiétude juive, c’est cette nécessité où est le Juif de s’interroger sans cesse et finalement de prendre parti sur le personnage fantôme, inconnu et familier, insaisissable et tout proche, qui le hante et qui n’est autre que lui-même, lui-même tel qu’il est pour autrui. » (Extrait de : « Réflexions sur la question juive »,  J.‑P. Sartre.)

(4) « Ce terme goy est souvent mal compris. Etymologiquement, il signifie peuple, gens en latin, d’où le terme gentils pour désigner les autres peuples : les goyim. Si, dans le langage courant, on appelle goy tout non-juif, nous sommes aussi, vous et moi, membres d’un goy ! La Bible désigne même Israël comme un goy kadosh :  un peuple saint (Chemoth XIX, 6). » (« Le testament de Moïse », Josy Eisenberg & Benjamin Gross.)

(5) Image forte qui décrit parfaitement l’aboutissement de la philosophie épicurienne de l’instant-présent (« Carpe diem ! » – « Profite du jour présent ! ») : on veut, pour soi seul, « l’objet désiré » (même si cet « objet » est, parfois, la dernière dialectique à la mode !), tout de suite, à n’importe quel prix (mais sans effort !). Dès qu’on le possède – tel l’oiseau de proie assurant sa griffe sur sa prise – on le serre dedans son poing, on l’agrippe ! Evidemment, trop vite enfermé au creux de la main, on ne prend pas le temps de l’examiner et on ne sait pas très bien à quoi il ressemble… mais – Qu’importe ! – il paraît que, d’après « les autres », c’est « tendance ». Bien sûr, on n’a pas pesé, pour le futur, les avantages et désavantages de sa possession et l’on se retrouve dans la position handicapée du singe à qui on présente une prune, dans une bouteille au goulot juste assez large pour y passer sa paluche dépliée, et qui – après l’avoir saisie – se voit fort embêté pour sortir sa main sans abandonner le fruit de sa gourmandise. (Contrairement à l’animal, certains hommes d’aujourd’hui préfèrent rester physiquement, ou intellectuellement, déficients plutôt que de renoncer à leurs avoirs et/ou à leurs idées !) Le poing est également symbole de pugilat… Et pourtant ! Quoi de plus beau qu’une main ouverte et tendue vers l’autre : elle comble le vide entre les êtres, elle peut demander à recevoir mais aussi donner assistance ! Dans cette image du (de la) « main-tenant », nous retrouvons donc la négation des trois données communes aux quatre mondes (tels que décrits* par le Rav Adin Steinsaltz/Even-Israël dans son excellent livre : « La Rose aux treize pétales ») : refus de remplir « l’espace », refus de prendre en compte le « temps » et refus du « moi » (en entendant par ce dernier terme « l’expérience de l’être propre à chacun ») ; car, comme le dit très bien, dans « Je et Tu », le philosophe juif Martin Buber : « Il n’y a pas de Je tout seul ;  il y a toujours un je-tu ou un je-il, le même et l’autre. Je ne peux dire je s’il n’y a pas un tu ou un il. Aucun des deux termes ne peux être supprimé ; l’un n’existe que par rapport à l’autre; ils sont inséparables tout en demeurant séparés, car l’intervalle entre eux ne peut être supprimé. »

* « Le monde dans lequel nous vivons habituellement, avec tout ce qu’il contient, est appelé le monde de l’action  – étymologiquement le monde du faire, à la fois par ce qu’il a été fait par D‑ieu et parce que c’est là que les hommes peuvent agir (…) Ce monde-là, cependant, n’est qu’une des quatre structures d’un système général qui comprend quatre dimensions fondamentales de l’être – quatre mondes différents – dont chacun constitue un univers particulier fait de diverses modalités d’être. Ces autres mondes sont classiquement appelés, de haut en bas : émanation, création, formation et action – en hébreu : Atsilout, Yètsira, Béria et Assya (…) Trois données sont communes aux quatre mondes. Ces données sont traditionnellement désignées sous le nom de monde, année et âme – en hébreu : olam, chana et néphèche. On dirait aujourd’hui :  l’espace, le temps et le moi, en entendant par ce dernier terme l’expérience de l’être propre à chacun. »

(6) Ainsi, l’Admor Hazaken, Rabbi Chnéour Zalman de Lady (1745-1813), le fondateur de la H’assidouth H’abad, écrit : « …la Torah est comparée à l’eau. Tout comme l’eau coule de l’endroit le plus élevé vers l’endroit le plus bas, la Torah descendit du lieu de Sa gloire, puisqu’elle est la Volonté de la Sagesse de D‑ieu, puisque D‑ieu et Sa Torah ne font qu’un, et que nulle pensée ne saurait saisir. C’est de là que la Torah descendit, franchissant les stades cachés, étape après étape, suivant l’enchaînement des mondes, jusqu’à se vêtir d’objets matériels et de choses du monde, ceux-ci sont la quasi-totalité des Préceptes divins de la Torah, avec leurs lois d’application et des combinaisons de lettres matériellement inscrites avec de l’encre sur un parchemin et composant les vingt-quatre livres de la Torah, des Prophètes et des Hagiographes. Ainsi, toute pensée peut les saisir. Même la parole et l’action, plus basses que la pensée, les saisissent également et s’en vêtissent » (Tanya, ch. 4).

(7) En fait, il n’est pas écrit les « Dix Commandements » mais « les Dix Paroles » (עשרת הדבריםAssérèt ha-Dvarim). Il faut remarquer que le mot davar (דבר – singulier de dvarim דברים) peut vouloir dire « parole » ou « chose » mais cette homonymie, à laquelle de nombreux commentaires de nos Sages se rattachent, serait trop longue à détailler ici ! Quoiqu’il en soit, le fait que les « Commandements » soient en réalité des « Paroles » donne encore plus de sens à la prière du Chéma (« Ecoute Israël… ») !

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