La Russie a décidé de démanteler la milice locale qu’elle a créée il y a trois ans, qui contrôle la région du sud de la Syrie adjacente au plateau du Golan. Comme l’observait hier Ehud Yaari, observateur de la Douzième chaîne sur les questions arabes, ce contingent était basé dans la région de Deraa au sud de la Syrie et dirigeait pratiquement cette zone avec le plein soutien de Moscou. Ils n’ont pas autorisé les forces iraniennes et l’armée syrienne à pénétrer dans la zone stratégique, ce qui a provoqué le mécontentement à Téhéran et à Damas.

Selon Yaari, l’autre jour, la Russie a informé Assad qu’elle cesserait de verser de l’argent à cette formation et les obligerait à remettre des armes à l’armée syrienne. Le commandant de ces forces, Ahmed Al-Mauda, ​​a déjà quitté la Syrie et s’est installé en Jordanie.

Israël (et apparemment la Jordanie aussi) est extrêmement préoccupé par cette tournure des événements, car cela permettra à l’armée syrienne, au Hezbollah et à l’Iran de terminer la saisie des zones adjacentes au plateau du Golan.

Cette question sera évidemment discutée lors de la prochaine première rencontre entre le Premier ministre israélien Bennett et le président Poutine à Sotchi.

L’Iran et ses alliés auront accès au Golan dans la période la plus dangereuse, alors que la probabilité d’une solution militaire au problème nucléaire iranien devient de plus en plus réaliste. L’administration Biden convient déjà que si l’Iran n’accepte pas un accord, il devra envisager d’autres options pour résoudre ce problème. Il y a deux jours, Channel 12 ITV a rapporté que le budget avait déjà alloué 5 milliards de shekels pour une éventuelle frappe sur les installations nucléaires en Iran.