La parasha de cette semaine, Toldot, contient le fameux épisode des bénédictions dont Yitzchak avait prévu d’accorder à son fils, Esav. Au lieu de cela, sur l’ordre de Hachem, Yaakov a trompé son père en se faisant passer pour son frère et a reçu les brachot (bénédictions).

Lorsque Esav a découvert le subterfuge, il fut furieux et dévasté et il a par la suite supplié son père de lui donner à lui aussi, une bénédiction.

Mais en comparant les brachot accordés à Yaakov avec ceux donnés au fils «égaré», Esav, on peut voir les similitudes frappantes. Comment les bénédictions presque identiques pourraient-elles être pertinentes pour des personnalités aussi différentes ?

Après une inspection plus minutieuse, on peut observer des différences mineures mais de grande importance au sein de benedictions de leur père. Dans la bracha à Yaakov, Yitzchak a prié pour que “Hachem donne la rosée du ciel et le gras de la terre”, alors que dans la bracha à Esav, l’ordre est inversé, il mentionne d’abord “le gras de la terre ”, puis « La rosée du ciel », pourquoi cet inversement ?

Les commentateurs expliquent que «la rosée du ciel» fait référence au succès spirituel, tandis que le terme «de gras de la terre» désigne le succès physique et matériel. La seule différence entre une personne juste et une « âme égarée » (aux « yeux » de Hachem) est l’ordre de ses priorités.

Dans le monde d’Esav, la force motrice dans la vie est la poursuite du succès matériel et toute entreprise spirituelle / ou morale restent en seconde position. Tandis que dans le monde de Yaakov, l’inverse est vrai, c’est la quête d’un accomplissement spirituel qui est devenu primordiale et les efforts en vue d’un accomplissement matériel devenu secondaires.

Donc, nous devons nous poser la question suivante : dans quel monde a t-on décidé de vivre, celui de Esav ou celui de Yaacov ?

Pour l’élévation des Âmes de Louise Yoheved Bat Noira Shoshana et Adina Gilda bat Louise Yoheved et la refouah Shelema de Noa Esther bat Routh Meryl