En Israël, les mesures de sécurité dans l’espace aérien ont été rehaussées suite à la disparition de l’avion malaisien « Boeing-777 ». Dans une interview dans le journal « Yediot Aharonot », le ministre des Transports, Yisrael Katz a annoncé avoir renforcé les procédures d’identification des avions et des pilotes approchant l’espace aérien israélien. « Le ministre a donné l’ordre de se préparer à tous les scénarios. » « Personne ne sait où l’avion de Malaisie se trouve, et nous ne voulons pas prendre de risque » – dit Katz.

Israël va dorénavant contrôler, non seulement les passagers des avions, mais aussi son personnel, les pilotes et co-pilotes venant de l’étranger beaucoup plus tôt que d’habitude. Le contenu concernant d’autres instructions restent secrètes.

Selon la dernière recherche de centre de données manquantes concernant le « Boeing 777 « , il saurait  déplacé vers la partie sud de l’océan Indien, où se trouvent aussi les forces armées australiennes.

Hier soir, le ministre de la Défense malaisien, Hishamuddin Hussein a déclaré lors d’une conférence de presse que le système de détection ACARS a été désactivée par le pilote qui disait :  «D’accord. Bonne nuit « . Du coup, la tour de contrôle n’a décelé aucun problème, ou situation suspecte. Les experts ont constaté que la dernière phrase a été dit par le co-pilote.

Le comité du Congrès des États-Unis sur la sécurité intérieure, Michael McCaul estime que le « Boeing-777 » pourrait avoir été détourné et caché afin de l’utiliser plus tard, « comme un missile de croisière. »

Cependant, cette mission semble difficilement réalisable, car un tel avion n’est pas si facile à cacher, et encore plus difficile à passer à travers le système de défense afin de commettre un acte terroriste.

La logistique pour l’atterrissage et le décollage de l’avion semble trop compliqué pour une organisation terroriste: conformément aux spécifications techniques de Boeing, qui fait référence à l’édition française « Le Point », ce type d’avion pèse 230 tonnes.

Cependant, le journal rappelle le détournement de trois avions, dont un en 1970 par des militants palestiniens du Front populaire pour la Libération de la Palestine.

A noter également que pour le décollage « Boeing-777 », il manque 80 tonnes de kérosène, et une telle quantité de kérosène sur le marché noir n’est pas possible.

Dans tous les cas, sans la participation des organismes gouvernementaux pour mener à bien une telle opération, cela reste extrêmement difficile.

 

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