Le député Amir Ohana (Likoud) a déclaré lors d’un événement culturel dans la ville de Ness Ziona que « les terroristes doivent savoir qu’ils ne s’en sortiront pas vivant après qu’ils essaient de réduire la vie des Israéliens ».

Il a ajouté qu’il espère que le « tribunal militaire prendra la bonne décision ».

Il a tenu aussi a rappelé l’affaire  BUS 300 * ou le Shin Bet aurait été couvert par la justice israélienne, en demandant de faire de même avec le soldat Elor Azria.

*Pour rappel, cette affaire fait suite au détournement d’un bus, le 12 avril 1984, quatre terroristes Palestiniens de la bande de Gaza, détournent le bus 300 de la ligne Tel-Aviv-Ashkelon avec ses 40 passagers.

Pris en chasse par plusieurs jeeps militaires, l’autocar est finalement stoppé après une course folle près du camp de réfugiés de Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza.

Les terroristes exigent la libération de 500 Palestiniens détenus, en échange de leurs otages.

Mais le lendemain à l’aube, une unité d’élite israélienne commandée par le général Yitzhak Mordechaï donne l’assaut, tuant une soldate et deux des Palestiniens.

Les corps des deux autres Palestiniens seront ensuite retrouvés. Dans un premier temps, l’armée soutiendra qu’ils ont succombé à leurs blessures.

En fait, ils ont été capturés vivants, puis tués de sang-froid à coups de crosses et de barres de fer sur ordre du chef du Shin Beth, Avraham Shalom.

Malheureusement pour le Shin Beth, le photographe israélien Alex Levac a pris un cliché des deux preneurs d’otages, en vie, conduits à leur mort par des agents du service secret qui tentent en vain de l’éloigner.

La photo est publiée par le journal Hadashot, qui sera sanctionné pour avoir bravé la censure militaire.

L’affaire du bus 300 éclate. Réouven Hazak, Peleg Radai et Rafi Malka, hauts responsables du Shin Beth, indignés par cette action et surtout par les mensonges de leur chef, consultent Shimon Pérès, alors Premier ministre.

Yitzhak Mordechaï, qui a frappé les deux hommes avec la crosse de son pistolet, sera accusé de les avoir tués, avant d’être blanchi bien plus tard.

« Si j’avais su qu’ils avaient été photographiés vivants, je n’aurais pas donné cet ordre stupide de les abattre », a confessé Avraham Shalom qui était le chef de l’époque.