En 2011, l’état d’Israël libéra 1000 terroristes contre la vie de Guilad Shalit.
En plein jour et sous le feu de la presse occidentale, 1000 tueurs sanguinaires devaient recouvrer la liberté, afin que notre frère -après un si long calvaire- rentre parmi les siens. 
Même si j’imagine l’émoi des victimes de ces crapules inhumaines, notre singularité veut qu’une vie juive n’a pas de prix! La vie elle-même n’a pas de prix…
En réalité, je crains que nous soyons les seuls à accorder un tel respect à la vie.

Un simple regard sur la frontière syrienne, et nous voyons fleurir des hôpitaux pour soigner ceux qui un jour ou l’autre tenterons de nous anéantir.
J’imagine aisément les voix nauséabondes de nos détracteurs, ceux-là mêmes qui conjuguent la vie à tous les temps et tous les modes du pragmatisme.
Nous sommes Juifs, nous cultivons nos valeurs, et tant pis si cela déplaît ou provoque de sombres ricanements du reste du monde.

Cependant, l’échange de prisonniers qui s’orchestre de nos jours n’est pas du tout similaire au cas précédent.
Ces libérations sont inacceptables!
Nous avons tout loisir pour construire sur notre territoire et n’avons pas le moindre compte à rendre sur notre politique d’urbanisme.
Nous sommes en capacité de résoudre d’une manière radicale et définitive le problème palestinien (?!)
Mais ils nous connaissent trop bien pour savoir que nous n’en ferons jamais rien.
Notre éthique,notre morale, et plus précisément notre gène juif nous l’interdit.
Pourquoi nos dirigeants rentrent-ils dans cette mascarade?
Avons-nous, nous aussi la mémoire courte : au point, qu’en regardant en arrière, de ne plus ressentir dans notre chair le fracas chaotique résultant des accords d’Oslo? 
Je veux croire et espérer que les arcanes de la diplomatie israélienne sont sur la bonne voie!

Nous approchons de  » hanouka » et je pense au prima contact que nous avons eu avec les Hellènes: l’une des premières phrases qui leur vint fut que nous étions un peuple de philosophes-nés. Assurément parce que nous manions depuis des millénaires nuances et autres mesures…
La Grèce antique a rejoint les musées.
Nous avons récupéré notre terre sur les cendres encore chaudes de la Shoah. 
Il serait malheureux pour nos ennemis qu’ils tirent un peu trop sur la corde…
Par Crisstov Koisha pour Alyaexpress-News