Des prisonniers en Ă©change de notre terre?! – Par Crisstov Koisha



En 2011, l’état d’IsraĂ«l libĂ©ra 1000 terroristes contre la vie de Guilad Shalit.
En plein jour et sous le feu de la presse occidentale, 1000 tueurs sanguinaires devaient recouvrer la liberté, afin que notre frÚre -aprÚs un si long calvaire- rentre parmi les siens. 
MĂȘme si j’imagine l’émoi des victimes de ces crapules inhumaines, notre singularitĂ© veut qu’une vie juive n’a pas de prix! La vie elle-mĂȘme n’a pas de prix

En réalité, je crains que nous soyons les seuls à accorder un tel respect à la vie.

Un simple regard sur la frontiĂšre syrienne, et nous voyons fleurir des hĂŽpitaux pour soigner ceux qui un jour ou l’autre tenterons de nous anĂ©antir.
J’imagine aisĂ©ment les voix nausĂ©abondes de nos dĂ©tracteurs, ceux-lĂ  mĂȘmes qui conjuguent la vie Ă  tous les temps et tous les modes du pragmatisme.
Nous sommes Juifs, nous cultivons nos valeurs, et tant pis si cela déplaßt ou provoque de sombres ricanements du reste du monde.

Cependant, l’échange de prisonniers qui s’orchestre de nos jours n’est pas du tout similaire au cas prĂ©cĂ©dent.
Ces libérations sont inacceptables!
Nous avons tout loisir pour construire sur notre territoire et n’avons pas le moindre compte à rendre sur notre politique d’urbanisme.
Nous sommes en capacitĂ© de rĂ©soudre d’une maniĂšre radicale et dĂ©finitive le problĂšme palestinien (?!)
Mais ils nous connaissent trop bien pour savoir que nous n’en ferons jamais rien.
Notre Ă©thique,notre morale, et plus prĂ©cisĂ©ment notre gĂšne juif nous l’interdit.
Pourquoi nos dirigeants rentrent-ils dans cette mascarade?
Avons-nous, nous aussi la mĂ©moire courte : au point, qu’en regardant en arriĂšre, de ne plus ressentir dans notre chair le fracas chaotique rĂ©sultant des accords d’Oslo? 
Je veux croire et espérer que les arcanes de la diplomatie israélienne sont sur la bonne voie!

Nous approchons de  » hanouka » et je pense au prima contact que nous avons eu avec les HellĂšnes: l’une des premiĂšres phrases qui leur vint fut que nous Ă©tions un peuple de philosophes-nĂ©s. AssurĂ©ment parce que nous manions depuis des millĂ©naires nuances et autres mesures

La GrÚce antique a rejoint les musées.
Nous avons récupéré notre terre sur les cendres encore chaudes de la Shoah. 
Il serait malheureux pour nos ennemis qu’ils tirent un peu trop sur la corde

Par Crisstov Koisha pour Alyaexpress-News

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