L’homme, le plus expérimenté dans le domaine économique de ces dernières années a été piégé par un scandale privé, Dominique Strauss-Kahn, ex-ministre de l’économie et ex-patron du FMI a quand même continuer dans son domaine, et il est devenu conseiller économique du gouvernement serbe.
Il était invité à s’exprimer devant des économistes européens, asiatiques et américains lors de cette conférence organisée par le club de réflexion bruxellois Bruegel et Peterson Institute for International Economics.
C’est la zone euro qui a été fortement critiquée par l’ancien directeur du FMI, il a averti que les faibles indicateurs de reprise économique en Europe ne montrent pas la réalité du terrain :
« Personne ne peut croire à cette image rose-bonbon. Le débat est centré sur plus ou moins d’austérité alors que le véritable enjeu est la compétitivité….Nous allons avoir une faible croissance qui ne crée pas d’emplois, pendant de longues années… la faible croissance va conduire à des troubles sociaux, puis à des menaces contre la démocratie….L’heure n’est plus à la coopération mais aux poussées populistes ».
DSK a ajouté sons nommer des personnalités politiques l’absence de « leadership » des dirigeants:
« Ils se cachent tous derrière la BCE pour camoufler leur inaction », contrairement aux principaux leaders lors du début de crise déclenché par la chute de Wall Street en 2008.