Invité de l’émission « Les Terriens du samedi ! », l’avocat pénaliste s’est montré très critique envers le mouvement des Gilets jaunes depuis la montée de l’antisémitisme.

L’avocat pénaliste a été interrogé par Thierry Ardisson sur les Gilets jaunes :

« C’est quoi les Gilets jaunes ? Des mecs qui disent sale juif à Finkielkraut ? C’est qui, c’est quoi » ? s’énerve d’emblée Éric Dupond-Moretti, qui avoue avoir été dubitatif très rapidement face à ce mouvement.

« J’entends des gens dire qu’ils sont dans la difficulté, et qui revendiquent un mieux-être. Et on s’incline. On se rend compte qu’il n’y a pas d’interlocuteur. Et pour discuter avec le pouvoir, il faut un interlocuteur. On en vient à regretter le moustachu de la CGT [Philippe Martinez, NDLR]. Qui sont les fédérateurs, les organisateurs, on assiste à quoi ? C’est ça la difficulté. »

« Quand j’entends un haut fonctionnaire expliquer qu’il est en arrêt maladie depuis cinq ans, c’est peut-être légitime, je ne discute pas de ça. Mais le mec touche 2 500 euros par mois et dit : On paye trop d’impôts dans le pays. C’est grâce aux impôts qu’il est payé. Je vois trois autres types. Le premier dit : Macron doit démissionner. Le deuxième dit : Non, il faut que l’Assemblée nationale soit dissoute, rien que ça. Le troisième dit : Macron est un arabe. Quand on est à ce niveau de discussion, ça pose problème. »

« Un moment, il faut que ça s’arrête. Surtout face aux difficultés rencontrées par « les petits commerçants, les ouvriers et les salariés » impactés par le mouvement. « Comment ils font ces gens-là pour vivre ? » s’interroge-t-il.

Toujours dans le sujet sur l’antisemistisme, un autre débat s’est déroulé entre Aude Lancelin, journaliste et directrice de publication Le Média et Sacha Ghozlan, président de l’Union des Étudiants Juifs de France sur la notion de l’antisionisme et l’antisémitisme :