Des centaines de femmes et de filles venues hier soir (dimanche) à la projection d’un film du réalisateur ultra-orthodoxe Tali Avrahami au centre communautaire municipal d’Elad, ont été évacuées des lieux à l’aide d’un tuyau d’arrosage qui a été aspergé sur elles.

Le maire d’Elad, Israel Porush, a déclaré ce matin dans une interview avec Kalman Liebskind et Assaf Lieberman ici sur Net B : Apparemment, c’était un moment sous haute tension, il n’y avait pas d’autre moyen d’agir. Il a dû perdre son sang-froid. Nous en tirerons des leçons. »

Le maire a tenté d’expliquer le comportement du directeur du centre communautaire derrière le jet d’eau : « L’image n’est pas bonne, mais aurait pu être bien pire si les femmes étaient sorties de cette soirée sur des civières. La salle s’est remplie et il n y avait plus de places pour une centaines de femmes . »

La municipalité d’Elad a répondu que « la municipalité d’Elad a subventionné et apporté une sélection d’événements de Hanoucca à un prix réduit aux habitants de la ville. Les événements ont également attiré une foule nombreuse vivant dans les villes environnantes, bien au-delà des attentes. Il y avait une situation mettant la vie en danger.  »

En tant que responsable du lieu, lorsque les jeunes filles ont crié qu’elles étaient écrasées et que la foule n’a pas écouté les responsables vu le manque de place, le directeur a pris la décision de leur jeter de l’eau car les jeunes femmes n’écoutaient pas les consignes de sécurité. Cependant, il est clair que la manière dont l’opération a été menée est dangereuse, et la question fera l’objet d’une enquête approfondie et sera traitée. Dieu merci, cela s’est terminé sans blessures, Dieu nous en préserve. Déjà ce soir, une enquête a été menée et des conclusions ont été tirées concernant la poursuite des événements de Hanoukka cette semaine et les billets seront vendus au centre communautaire dans une vente anticipée. »

Il est fort probable que le directeur ait surtout sauvé des gens inconscients et évitant des catastrophes comme ce fut le cas de Meron …