Le commandant de l’administration du renseignement des Gardiens de la révolution dans la province du Sistan et du Balouchistan, dans le sud-est de l’Iran, a été tué lors d’affrontements dans la région. Cela a été confirmé hier soir (vendredi) par l’agence de presse iranienne Tasnim.
La contestation en Iran continue : un haut responsable des Gardiens de la révolution a été tué dans des affrontements, à Téhéran ils ont scandé : « Mort à Khamenei » // Photo : réseaux sociaux
Plus tôt en septembre, la police de la pudeur a assassiné une jeune femme nommée Mahsa Amini qui visitait Téhéran. Elle a d’abord été arrêtée au motif qu’elle avait enfreint les règles de pudeur, puis a été emmenée à l’hôpital dans un état grave. Amini était dans un état de coma avant que son état ne se détériore et que les médecins aient dû la déclarer morte.
En plus de cela, les médias iraniens ont rapporté vendredi que des hommes armés avaient attaqué le siège de la police dans la ville de Zahedan. Selon ce que l’on sait, 19 personnes ont été tuées dans les affrontements entre les parties et des dizaines ont été blessées. C’est l’un des incidents les plus violents à ce jour.
Malgré la mort du haut responsable des Gardiens de la révolution, le ministère iranien des Renseignements a annoncé vendredi avoir arrêté des dizaines de personnes et confisqué des explosifs lors des manifestations. La déclaration du ministère a également indiqué que 19 citoyens étrangers d’Allemagne, de Pologne, de Suède et d’autres pays européens ont été arrêtés.
Plus tôt vendredi, une organisation de défense des droits de l’homme a annoncé qu’au moins 83 personnes avaient été tuées au cours des deux dernières semaines. Ces morts rejoignent ceux tués dans des affrontements au siège de la police à Zahedan