Eitan et Dvir Shnarb, le pĂšre et le fils qui ont Ă©tĂ© blessĂ©s lors de lâattaque terroriste proche de Dolev, se sont rencontrĂ©s pendant le shabbat Ă lâhĂŽpital pour la premiĂšre fois depuis lâexplosion par des terroristes palestiniens qui a coĂ»tĂ© la vie Ă sa fille Rina, 17 ans.
Les deux blessĂ©s dans lâattaque de Dolev, Dvir, 19 ans, et son pĂšre Eitan, ĂągĂ© de 46 ans, se sont rencontrĂ©s samedi, un jour aprĂšs lâattaque. Le pĂšre a dĂ©clarĂ© que son fils lui avait dit quâil « ne pouvait pas voir le monde sans Rina », le jeune fille ĂągĂ©e de 17 ans, assassinĂ©e dans lâexplosion et mise au repos hier. La mĂšre est arrivĂ©e Ă lâhĂŽpital ce soir pour rencontrer son mari et son fils.
Dvir, ĂągĂ© de 19 ans, a Ă©tĂ© opĂ©rĂ© Ă lâestomac et hospitalisĂ© avec son pĂšre Ă lâunitĂ© de soins intensifs : il est entourĂ© de personnel mĂ©dical et de travailleurs sociaux. En raison de leur Ă©tat de santĂ©, ils nâont pas pu assister aux funĂ©railles. Pendant le shabbat, une partie de la famille est restĂ©e auprĂšs du pĂšre et du frĂšre et dâautres ont gardĂ© les plus jeunes enfants de cette famille de 11 Ămes.
Le pĂšre a parlĂ© aux journalistes ce soir, aprĂšs le shabbat, et leur a racontĂ© la rĂ©union avec la famille et les rĂ©actions Ă lâĂ©vĂ©nement tragique. « Nous nâallons pas sombrer dans le dĂ©sespoir, car de nombreux amis nous soutiennent, ainsi que la famille et les enfants. Le peuple dâIsraĂ«l est un peuple extraordinaire, qui est toujours solidaire. «Â
Rappelant les jours difficiles qui les attendaient, il dit : « Vous devez avancer â vous ne pouvez pas couler. Je pleure, oui, mais aprĂšs cela, vous devez passer Ă autre chose. Je suis trĂšs rĂ©aliste, je comprends quâil y a du chagrin, de la douleur, je ne peux pas rester assis car je veux dĂ©jĂ avancer. «Â
Le pĂšre Eitan, ĂągĂ© de 46 ans, qui est dans un Ă©tat stable, a Ă©galement parlĂ© de sa rencontre avec son fils Dvir aprĂšs lâamĂ©lioration de son Ă©tat. « CâĂ©tait Ă©mouvant. Nous avons tous les deux pleurĂ©. Je ne savais pas quoi faire, jâavais vraiment peur », a-t-il dĂ©clarĂ©. « Je lâai rencontrĂ© aujourdâhui Ă midi. CâĂ©tait une rĂ©union trĂšs Ă©mouvante. Il se trouve dans une situation un peu plus grave, mais heureusement, il communique avec nous, il se souvient de tout, il est sous le choc mais il est fort. »
« Hier, Ă un moment donnĂ©, je lâai vu perdre conscience et me dire : » Papa, je ne peux pas respirer « , et tout Ă coup je lâai vu revenir Ă lui. Il mâa dit : « Papa câest dur pour moi, je me rappelle sans arrĂȘt de cette attaque. Je lui ai dit: » Essayons dâĂȘtre forts ensemble. »
LâĂ©tat de Dvir est maintenant relativement stable selon lâhĂŽpital Hadassah Ein Karem. Le pĂšre a dĂ©clarĂ© que son fils, Dvir, souhaitait que la famille aille Ă lâhĂŽpital : « Il nâest pas dans le meilleur Ă©tat. Il a beaucoup demandĂ© Ă ce quâils viennent, ce qui est important car cela lâaidera Ă se relever. »
Le pĂšre, qui a fait lâĂ©loge de sa fille hier au tĂ©lĂ©phone, a dĂ©clarĂ© que le shabbat Ă©tait « édifiant â il y avait des tas dâamis ici, aussi de Dvir, et une amĂ©lioration significative de son Ă©tat de santĂ©, des miracles vraiment miraculeux.
Le pĂšre a Ă©galement racontĂ© ce que son fils lui avait dit Ă propos de sa sĆur Rina : « Câest trĂšs difficile pour lui, peut-ĂȘtre le plus difficile pour lui de tous les enfants. Il a dit âJe ne peux pas voir le monde sans Rina, comment cela se peut-il ? Elle est tellement importante pour le monde.  » Câest ce quâil a dit. DeuxiĂšmement, il a dit quâil Ă©tait trĂšs difficile pour lui de voir le monde sans Rina, car le monde avait besoin dâelle. Câest ce quâil a dit. Rina comme lui, Ă©tait trĂšs profonde, il pense en profondeur. «Â
Au sujet de la relation entre les frĂšres et soeurs, il a dĂ©clarĂ© : « Ils Ă©taient deux frĂšres et sĆurs proches, ils ont donc naturellement agi ensemble. Mais il est fort, je pense, il ne sera pas facile, mais il Ă©tudie Ă©galement les domaines oĂč il est trĂšs fort. Valeurs, idĂ©aux, « ne pas se briser et voir les choses dans une perspective de deux mille ans et pas seulement Ă la date de vendredi matin. »
Le pĂšre de la famille, Eitan, a expliquĂ© avoir eu la conviction suivante : « Ce nâĂ©tait pas facile, Ă chaque fois, DĂ©vire et moi parlons de cette explosion, mais je comprendrai toute ma vie, que si jâai vĂ©cu cette Ă©preuve, je lâaccepte du Saint Benit Soit Il, pas avec une joie profonde mais dans un grand chagrin, mais je sais quâil faut aller de lâavant. On ne peut pas sombrer. BĂ©ni soit ma femme Ă la maison que je serre dans mes bras et qui est forte.
La famille est connue Ă Lod et est active dans le centre de la Torah dans la ville. Beaucoup sont venus Ă la maison familiale. Rina aimait faire du bĂ©nĂ©volat dans la ville, en particulier dans le mouvement Bnei Akiva, de nombreux membres sâĂ©tant rendus au domicile de la famille pour rendre un dernier hommage. Le maire Yair Revivo a promis hier de nommer un quartier au nom de Rina, « Mitzpe Rina ». Son amie Shira, qui lâaccompagnait Ă la succursale de Bnei Akiva, a dĂ©clarĂ© quâelle Ă©tait une fille plein de gentillesse. Elle a dit que si quelque chose lâennuyait, câĂ©tait important pour elle â tout lui importait. Elle a ajoutĂ© quâelle Ă©tait une  » fille de grande valeur » qui se dĂ©marquait toujours lorsque la situation Ă©tait difficile.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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