La jeune star de la chanson Hezki Shisha a Ă©mu ses partisans pendant la fĂȘte de Pessaâh lorsquâil leur a rĂ©vĂ©lĂ© quâil avait retrouvĂ© sa famille Ă©largie aprĂšs environ huit ans de sĂ©paration complĂšte.
Shisha, 23 ans, de Bnei Brak, issu dâune famille appartenant aux hassidim Satmar, a Ă©tĂ© expulsĂ© de la maison de ses parents il y a 8 ans aprĂšs avoir choisi une voie diffĂ©rente et plus moderne, mais il a continuĂ© Ă conserver son apparence hassidique avec des peots et une kippa.
Il y a environ quatre mois, il sâest fiancĂ©, et depuis lors, il y a eu un revirement et un retour auprĂšs de ses parents, quâil nâavait pas vu ni parlĂ© depuis environ sept ans et demi, ainsi que ses frĂšres et sĆurs et toute la famille Ă©largie.
Shisha a Ă©crit sur son compte Instagram et a Ă©galement mis en ligne une vidĂ©o dans laquelle il annonçait : « AprĂšs avoir rencontrĂ© ma mĂšre il y a 3 mois, aprĂšs environ sept ans et demi, je vais maintenant rencontrer mes frĂšres et sĆurs et 20 neveux et niĂšces qui sont nĂ©s aprĂšs que jâai Ă©tĂ© expulsĂ© de la maison il y a presque 8 ans. ».
Hizki a acceptĂ© dâouvrir sa merveilleuse histoire personnelle du dĂ©but Ă la fin aux surfeurs lors dâune rĂ©union passionnante au milieu du Freedom Festival. « Lâhistoire de mon voyage a commencĂ© il y a 8 ans, mais câest fou et effrayant de penser quâil y a dâautres gars qui viennent tout juste de commencer ou qui sont encore en pleine aventure. »
« Je suis devenu membre il y a 11 ans et, comme dâhabitude, je suis immĂ©diatement montĂ© Ă la yeshiva. Ce truc â prendre un garçon de 13 ans et lâhabiller avec tous les vĂȘtements hassidiques, etc. le laisser de 7h du matin jusquâĂ 9h du soir autour des livres et exiger de lui ce quâon nâexige pas des high-techs, mĂȘme les plus seniors⊠et surtout, ils ne laissent pas lâĂąme et lâĂ©motion sâexprimer, alors jâai juste essayĂ© de chercher oĂč je pouvais ĂȘtre un peu plus libre. »
Il raconte : « Ăa a commencĂ© avec des choses vraiment idiotes comme marcher avec un costume ouvert ou sans chapeau⊠ImmĂ©diatement, tous les hommes de la famille « inquiets » nâont cessĂ© de mâenvoyer chez des psychiatres et des psychologues⊠parce quâils affirmaient quâil doit y avoir une sorte de problĂšme chez moi. »
Hizki continue et dit : « Et comme beaucoup dâautres gars, ils ont commencĂ© Ă vouloir me donner des pilules et si je ne voulais pas les prendre, ils les mettaient dans la nourriture Ă mon insuâŠÂ ».Â
« Et ainsi, pendant deux ans, jâai survĂ©cu dans la yeshiva et jâai Ă©coutĂ© leurs voix. AprĂšs deux ans, jâai Ă©tĂ© expulsĂ© de la yeshiva et câest lĂ que jâai lentement commencĂ© le voyage Ă contre-courant, le voyage qui me coĂ»terait cher mais le voyage dans lequel je remercier Hachem pour chaque instant⊠Lâappel aux psychologues et aux psychiatres nâa pas aidĂ©, car lâenfant a commencĂ© Ă insister pour ne pas coopĂ©rer. Sur les conseils des seniors, ils ont dĂ©cidĂ© de travailler selon la mĂ©thode connue : les menaces ! !!
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Shisha continue et dĂ©voile son histoire : « Lâun des pires traumatismes a eu lieu alors que je dormais une nuit chez mon frĂšre dans le quartier de Haftziva Ă Beit Shemesh, un « policier » est entrĂ© par effraction dans lâappartement Ă 2 heures du matin et a commencĂ© Ă me battre jusquâĂ la mort au milieu de mon sommeil⊠et mâa dit doucement : « Je suis choquĂ© que tu sois si gentil. Ils mâont dit que tu Ă©tais un criminel » et en quelques minutes les hommes de la communautĂ© sont dĂ©jĂ lĂ sur le terrain⊠cela ne sâimagine pas, cela arrive rĂ©ellement et les hommes de la communautĂ© qui utilisent cette mĂ©thode encore aujourdâhui et de toute façon je fait de cauchemars Ă cause de cela.. ».
« En fait, Ă lâĂąge de 15 ans, de nombreux conflits avec les parents ont commencĂ© et un boycott familial a commencĂ© pendant plusieurs mois. Ils nâĂ©taient pas autorisĂ©s Ă me parler si je ne portais pas de pantalon de chez eux ou si je prenais un repas de Shabbat sans un chapeau. Et câest ainsi quâest arrivĂ© Rosh Hodesh Tammuz il y a presque 8 ans. Les hommes de Satmar ont dĂ©cidĂ© que la seule option pour que je retourne comme ils le souhaitent Ă©tait de me jeter hors de la maison et que tout le monde coupe le contact avec moi ⊠et câĂ©tait comme ça ce jour noir oĂč jâai finalement appelĂ© ça un jour de fĂȘte .. un des hommes est venu et ils mâont poussĂ© Ă passer entrer de force dans lâappartement dâun des hommes , nu et sans ressources, sans vĂȘtements de baseâŠÂ »
« Et câest ainsi que la vie du feutre a commencĂ© lentement. Je nâoublierai pas les vendredis oĂč jâappelais et suppliais de dire aux parents que je voulais manger et ils mâont raccrochĂ© au nez pendant plusieurs mois. Je nâoublierai pas les draps que je nâavais pas besoin de me changer tous les soirs parce que je les mouillais de larmes. »Â
Hizki continue et dit : « Cet homme Ă©tait sĂ»r quâil serait capable de pousser plus loin et que je commencerais Ă aller Ă la yechiva quâils voulaient, mais Ă sa grande dĂ©ception, je nâai pas Ă©tĂ© effrayĂ© par les menaces et je nâai pas fait ce quâil voulait. Et câest comme ça que jâai commencĂ© Ă travailler pendant quelques mois jusquâĂ arriver au point oĂč je devais quitter le mĂȘme appartement de lâhomme et je suis entrĂ© dans la Yeshiva de ma propre initiative pendant 6 heures semaines, mais parce que je nâavais pas de maison oĂč rentrer le week-end et que je me retrouvais sans linge propre et sans sac de vĂȘtements.
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Un Shabbat est arrivĂ© oĂč personne ne mâa plus invitĂ© et je me suis retrouvĂ© dans la rue jeudi sachant que je nâaurai pas de toit au-dessus de ma tĂȘte le Shabbat, alors jâai dĂ©cidĂ© de quitter la Yeshiva et de commencer Ă travailler pour avoir de lâargent afin de manger et dormir et ainsi pendant plusieurs semaines jâai dormi soit dans une synagogue, soit dans la voiture dâun ami jusquâĂ ce que je rencontre un ami cher et dâune immense gentillesse pour qui je travaillais Ă la boulangerie Gishmac, le rabbin Michal Gutfarev et il mâa dit « Je ne peux pas je tâaide avec la famille, mais pour tout le reste, je suis lĂ pour toi » et mâa donnĂ© quelques shekels pour louer un appartement, et mâa juste aidĂ©. Chaque jour jusquâĂ aujourdâhui, il est comme mon pĂšre, et câest ainsi que jâai Ă©voluĂ© de jour aprĂšs jour pour essayer de survivre comme un enfant seul dans un monde de travail permanent chaque jour du matin au soir. »Â
Afin de subvenir Ă ses besoins, Shisha raconte â : « Jâai pris lâavion deux fois pour travailler pendant 6 mois aux Ătats-Unis et pendant tout ce temps, je nâai ni pĂšre, ni mĂšre, ni frĂšres, ni famille⊠Un autre jour, un autre mois, une autre annĂ©e et je commence lentement Ă connaĂźtre beaucoup de bons cĂŽtĂ©s dans la communautĂ© ultra-orthodoxe et je commence lentement Ă gagner de plus en plus dâamis qui sont exposĂ©s Ă mon histoire et ne croient pas que je suis seul dans cette situationâŠÂ »
« à lâĂąge de 17 ans, par erreur, mais vraiment par erreur, je suis allĂ© en studio pour enregistrer moi-mĂȘme une reprise de la chanson de Mailch Kahn â. Je me suis dit que peut-ĂȘtre on ferait un petit clip et on le mettrait sur YouTube parce que pourquoi pasâŠÂ ».
« A cette Ă©poque », raconte Hizki, « je travaillais chez Samvix, lâentreprise leader dans le domaine des lecteurs mp3⊠Jâai vraiment sympathisĂ© avec le propriĂ©taire de lâentreprise, qui est ensuite devenu un ami trĂšs trĂšs proche et mâa aidĂ© Ă beaucoup de choses dans la vie⊠et aussi quelques collaborations en cours de route⊠il a vu cette chanson et lâa ajoutĂ©e comme chanson gratuite dans des lecteurs qui viennent directement de Chine et câest ainsi que depuis 6 ans chaque joueur de la sociĂ©tĂ© Samvix vient avec la chanson que jâai sortie « par hasard » pour quâelle soit dans presque tous les foyersâŠÂ ».
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« Le temps a passĂ© et la relation avec les parents est devenue de plus en plus distante, lâĂ©motion a cessĂ© de fonctionner, au lieu de pleurer et dâattendre une relation avec eux, je mâenfuyais de plus en plus, jâai juste commencĂ© Ă comprendre la cruautĂ© de couper le contact avec un fils, un frĂšre, un oncle, etc. Chaque annĂ©e pendant 7 ans, jâai parlĂ© Ă ma mĂšre une fois et seulement par an, seulement Ă la veille de Yom Kippour et je suis donc entrĂ© dans une autre annĂ©e entiĂšre sans rien entendre dâeux⊠La colĂšre a grandi et peu Ă peu jâai rĂ©alisĂ© que les chances de reprendre contact avec eux Ă©taient nullesâŠÂ »
Le dĂ©but du revirement â il y a deux ans
« Il y a deux ans, Ă la veille de Yom Kippour, lors de la conversation annuelle rĂ©guliĂšre, jâai compris du discours de ma mĂšre quâau fil des annĂ©es, elle sâest rendu compte quâelle avait commis une Ă©norme erreur, mais jâai demandĂ© la poursuite de la dĂ©connexion parce que je ressens le silence de ce monde cruel et chaque fois que je parle Ă mes parents cela me met en colĂšre et lâincomprĂ©hension de pourquoi ils mâont fait tout çaâŠÂ ».
« Au cours de ces deux annĂ©es, aprĂšs une expĂ©rience de vie difficile, jâai commencĂ©, à me dĂ©velopper tant sur le plan commercial que sur le plan personnel et Ă©motionnel⊠CĂŽtĂ© affaires, je suis parti Ă©tudier en tant que conseiller hypothĂ©caire pour aider les gens Ă prendre les bonnes dĂ©cisions dans la transaction de leur vie et leur faire Ă©pargner beaucoup de maux de tĂȘte, de temps et dâargent, et aujourdâhui, aprĂšs des dizaines de dossiers hypothĂ©caires rĂ©ussis et avec de nombreux clients satisfaits, jâai reussi grĂące Ă Dieu!! ».
« Dans le domaine personnel, jâai commencĂ© Ă composer des chansons et Ă Ă©crire pleinement⊠Jâen publie une partie sur les rĂ©seaux et je reçois une large sympathie, si Dieu le veut, jâai sorti la chanson « The Wigs » qui a atteint 85 000 vues sur YouTube, un chanson nostalgique qui transmet un message Ă tous les garçons comme moi : chacun a sa propre mĂ©lodie et son propre son et chacun corrige sa correction Ă travers son jeu et la maniĂšre quâil a choisi.Â
« Et avec lâaide de Dieu, je vais bientĂŽt sortir une chanson de Iâm coming home « , dans lâesprit du retour au sein de la famille. » ParallĂšlement Ă cela, il prĂ©voit de sortir une autre chanson sortie pour son mariage aprĂšs ses fiançailles, il y a environ quatre mois.
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Ces fiançailles ont marquĂ© un tournant dans sa vie : « Lentement, les traumatismes de la solitude et de la colĂšre envers les parents ont commencĂ© Ă diminuer⊠parce que le temps guĂ©rit tout, la derniĂšre veille de Yom Kippour, lorsque jâai parlĂ© Ă ma mĂšre, jâai rĂ©alisĂ© quâelle regrettait vraiment tout. Elle veut vraiment que nous revenions. Pour ĂȘtre en contact et ils mâacceptent vraiment tel que je suis, mais câĂ©tait quand mĂȘme trĂšs difficile pour moi dây penser, de reprendre contact aprĂšs une rupture aussi lourde, mais quand jâai rĂ©alisĂ© que jâallais me fiancer avec la fille que je connaissais, alors jâai dĂ©cidĂ© que câĂ©tait le bon moment et jâai partagĂ© avec les parents que jâallais me fiancerâŠÂ » .
La rencontre et lâĂ©treinte : « Je me suis senti dĂ©connectĂ© Ă©motionnellement »
« Ils ne sont pas venus Ă mon moĂ»t parce que nous voulions nous rencontrer avant, et entre le moĂ»t et les fiançailles, je suis allĂ© les rencontrer⊠Quand je suis entrĂ© dans une chambre dâun hĂŽtel Ă Bnei Brak, ma mĂšre mâa fait un cĂąlin et jâavais juste lâimpression quâun Ă©tranger me faisait un cĂąlin. Je me sentais Ă©motionnellement dĂ©connectĂ© au niveau le plus dĂ©lirant. »
« Il y a donc eu une conversation pendant deux heures, Ă laquelle jâai du mal Ă coopĂ©rer car câest ma mĂšre et jâai besoin dâentendre des nouvelles de ce qui est arrivĂ© Ă la famille depuis 7 ans et demi, combien dâenfants chacun ont les frĂšres , et comment sâest passĂ© le mariage de mon jeune frĂšre, etc., etc.
« Pour la joie des fiançailles, les parents sont venus mais toujours sans la famille, les frĂšres et sĆurs, etc. La colĂšre envers les frĂšres et sĆurs Ă©tait plus grande que celle des parents car vous ĂȘtes de la jeune gĂ©nĂ©ration et ĂȘtes censĂ©s comprendre un peu plus , alors comment se fait-il que vous nâayez pas dĂ©crochĂ© le tĂ©lĂ©phone une seule fois pour me demander si jâavais Ă manger, Ă boire et un endroit oĂč dormir et en gĂ©nĂ©ral si jâĂ©tais en vie, mais jâai nĂ©anmoins dĂ©cidĂ© quâil Ă©tait temps de boucler la boucle. »Â
« Et donc cette semaine, Ă Hol HaMoed, les parents ont organisĂ© une rĂ©union pour tous les frĂšres, sĆurs et 40 neveux et niĂšces, dont 20 sont nĂ©s aprĂšs que jâai Ă©tĂ© expulsĂ© de la maison⊠CâĂ©tait une expĂ©rience passionnante, Ă©trange et gĂȘnante et plein de pensĂ©es et de sentiments pendant toute la rĂ©union, je suis restĂ© silencieux la plupart du temps. Parce que je nâai tout simplement ressenti aucun lien Ă©motionnel avec ma famille. Jâai un frĂšre qui, lorsque jâai Ă©tĂ© larguĂ©, avait six mois aprĂšs la Bar Mitzvah et aujourdâhui, il est mariĂ© et a un enfant, mais cela aussi est passé⊠et maintenant la glace est brisĂ©e et maintenant nous devons commencer Ă nager dans lâeau. »Â
Hizki rĂ©sume le chapitre sombre de sa vie : « Maintenant, je suis venu vers eux au sommet de la fiertĂ© quand jâai quittĂ© la maison nu et sans ressources, sans rien ni sans amis et je suis revenu avec beaucoup dâamis et financiĂšrement Ă©tabli et aprĂšs un dĂ©veloppement personnel Ă un niveau insensĂ© !!! ».
« Le temps guĂ©rit tout, sinon tout, alors la majoritĂ© et cela aussi passera, petit Ă petit on y arrivera ⊠Je les rencontrerai probablement la prochaine fois Ă mon mariage sur Tu Beab avec lâaide de Dieu et quoi que Dieu dĂ©cide dâarriver ensuite, ce sera le meilleur pour moi.Â
Hezchi Shisha espĂšre que son histoire personnelle, rĂ©vĂ©lĂ©e ici ouvertement, aidera les parents et les garçons en difficultĂ© Ă surmonter les difficultĂ©s, Ă ne pas se dĂ©connecter les uns des autres et Ă sâaccepter mutuellement dans toutes les situations.
En conclusion, il est important pour Hezchi de clarifier et de souligner que les parents ne sont pas Ă blĂąmer, ils ont Ă©tĂ© trompĂ©s par des hommes de la communautĂ© sans cĆur qui les ont conduits Ă une sĂ©paration Ă long terme dâavec leur fils. Et lâessentiel est quâĂ la fin, ils se sont rendu compte quâils sâĂ©taient trompĂ©s et ont apportĂ© les corrections nĂ©cessaires.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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