Lâorganisation Inbar dâIsraĂ«l organise des Ă©vĂ©nements pour environ 40 cĂ©libataires handicapĂ©s cherchant Ă trouver lâĂąme sĆur. Inbar a Ă©tĂ© fondĂ©e par le Rav Shaul Inbari qui est nĂ© avec une paralysie cĂ©rĂ©brale sĂ©vĂšre, et qui a vĂ©cu une terrible vie dans une maison vide. Rabbi Inbari a rencontrĂ© Neta, et lâa Ă©pousĂ© lâannĂ©e derniĂšreâŠ.
«Les gens ont trĂšs peur de quelquâun avec des diffĂ©rences», dit-elle.
Elle fait partie de ces quelques 40 cĂ©libataires israĂ©liens qui assistent Ă des Ă©vĂ©nements mensuels parrainĂ©s par Inbar, un organisme national qui existe depuis quatre ans, et crĂ©e des opportunitĂ©s dans lâintĂ©gration sociale et le dĂ©veloppement des compĂ©tences pour le mariage entre adultes handicapĂ©s.
« IsraĂ«l est une sociĂ©tĂ© trĂšs axĂ©e sur la famille», explique le directeur Laurie Groner. « Alors que la sociĂ©tĂ© est de plus en plus accueillante pour les personnes handicapĂ©es, il y a encore les dĂ©fis de lâexclusion sociale, et cette difficultĂ© de fonder une vie de famille comme les autres. »
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- Photo : Réunions mensuelles de Inbar comprenant des ateliers et des réunions pour favoriser la communication -Israel 21
Inbar veut dire en hĂ©breu  » lâambre », une substance qui semble comme le roc, mais est en fait faite dâune rĂ©sine  fossilisĂ©e. Cette image est une mĂ©taphore pour les membres de Inbar, les personnes handicapĂ©es montrent une image qui ne parvient pas Ă se rĂ©vĂ©ler et qui restent dans leurs cĆurs.
Câest aussi pour se rappeler du Rav Shaul Inbari, 46 ans, qui est nĂ© avec une paralysie cĂ©rĂ©brale sĂ©vĂšre, et a Ă©crit un livre sur lâ handicape dans la loi juive. Il y a quatre ans, confiait-il Ă son ami Shalomi Eldar, un rabbin de la communautĂ©, quâil dĂ©sespĂ©rait de passer le reste de son temps seul aprĂšs son travail, dans une maison vide.
« Cette nuit-lĂ , ils ont envoyĂ© des courriels Ă tout le monde, demandant dans leurs listes personnelles de distribution, si quelquâun Ă©tait intĂ©ressĂ© Ă crĂ©er un groupe social pour des personnes handicapĂ©es», a dit Groner:  « Le lendemain matin, le tĂ©lĂ©phone de Shalomi a commencĂ© Ă sonner et depuis, il ne sâest plus arrĂȘtĂ©. »
Ils ont annoncĂ© une rĂ©union dans un appartement accessible :  «Quand il y avait 20 personnes Ă lâintĂ©rieur et Ă lâextĂ©rieur aussi, et plus de place dans lâappartement,  ils ont rĂ©alisĂ© quâil fallait trouver un endroit plus grand. Ils ont commencĂ© Ă se rĂ©unir toutes les six semaines environ », explique Groner.
Câest ainsi quâInbari a rencontrĂ© Neta, sa future Ă©pouse. Leur mariage sâest dĂ©roulĂ© en 2012, et a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© Ă la tĂ©lĂ©vision israĂ©lienne puis a Ă©tĂ© largement regardĂ© sur YouTube (ci dessus).
«La plupart de nos membres sont des handicapés physiques légers pour cause de cécité, mais aussi des personnes en fauteuil roulant», explique Groner.
«Certains sont nĂ©s avec un handicap, tandis que dâautres ont Ă©tĂ© blessĂ©s dans des accidents de voiture, ou des attaques terroristes. ce sont des adultes, pour la plupart des employĂ©s, dont beaucoup ont des diplĂŽmes universitaires. La solitude est le plus grand dĂ©fi auquel ils sont confrontĂ©s ».
Depuis la crĂ©ation de cette organisation Ă but non lucratif, Inbar parraine des Ă©vĂ©nements mensuels qui incluent un atelier ou une confĂ©rence relative Ă la crĂ©ation de liens de communications ou dâautres sujets liĂ©s au mariage.
Ori de Raanana participe aux Ă©vĂ©nements Inbar depuis le dĂ©but, et est assistĂ© par une bĂ©nĂ©vole, et il peut se dĂ©placer via un service de minibus prĂȘtĂ© par lâĂ©quipement mĂ©dical de lâorganisation Yad Sarah.
« Mais je continue de venir, car il est difficile pour moi de trouver quelquâun», dit Ori, qui prend des cours en infographie et apprend les compĂ©tences de vie dans un programme spĂ©cial Ă Sderot.
Batya de Efrat, 24 ans, universitaire a commencĂ© Ă venir Ă INBAR, aprĂšs que sa sĆur ait remarquĂ© un article sur lâorganisation dans un journal israĂ©lien.
« Jâai essayĂ© plusieurs marieurs, et je nâai jamais Ă©tĂ© vraiment en mesure de trouver quelquâun», dit-elle. Elle sort avec un homme quâelle a rencontrĂ© par Inbar depuis un mois. Mais elle aime aussi Ă lâoccasion rencontrer dâautres jeunes femmes handicapĂ©es, « pour se connecter Ă des gens qui sont comme moi. »
- Photo : Ori nâa pas encore trouvĂ© sa bien aimĂ©e, mais il vient Ă chaque rĂ©union.Israel 21
Shani, 28 ans,Ă©tudie pour obtenir un diplĂŽme en travail social Ă lâUniversitĂ© hĂ©braĂŻque. «Jâaime la philosophie, mais parce justement, je suis diffĂ©rent ou que je marche diffĂ©remment, je ne peux pas faire ce que tout le monde fait. »
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- Photo : Shani, 28 ans, étudie pour obtenir un diplÎme en travail social.Israel 21
En plus des rĂ©unions mensuelles, Inbar a parrainĂ© des ateliers de prĂ©paration au mariage en 10 sĂ©ances Ă JĂ©rusalem et Petah Tikva, et il vient dâouvrir un cours de prĂ©paration au mariage en 15 sessions Ă lâUniversitĂ© Bar-Ilan.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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