Jérusalem a vu presque tout depuis des milliers d’années, et ce n’est pas fini car dans les années à venir un millier de « paires de yeux » va permettre d’en voir un peu plus.

Le projet énorme, prévoit l’installation de milliers de caméras dans toute la ville, aux entrées et sorties de la ville et les rues principales. Les caméras étant placées pour photographier le nombre de véhicules de tous ceux qui entrent dans la ville et en sortent.

« Pas un seul citoyen de Jérusalem ne sera pas enregistré. Ce projet unique pourrait fournir l’image et éviter de nombreux risques et aider dans le décodage des incidents criminels », selon une source de police judiciaire.

Un autre projet, connu sous le nom « Vue de Jérusalem », a été construit dans le quartier de Gilo par le ministère de la Sécurité publique et de la police en coopération avec la municipalité. Aujourd’hui, la police de Jérusalem a appelé « Vu en 2000 », l’ensemble de ces caméras installées puis vu sur les écrans des systèmes de sécurité grâce à des caméras disséminées dans la vieille ville.

340 caméras dans le district de la ville de David à Jérusalem seront connectées et 265 caméras de police opérant dans la province avec vue sur la région du Mont des Oliviers.

Ce « centre 2000 », a déjà été visité par le gouverneur de New York, qui est venu apprendre et a été impressionné par son fonctionnement. Dans une étape supplémentaire pour renforcer la sécurité dans la ville, le ministre de la Sécurité publique Gilad Erdan en coopération avec la police et la municipalité de Jérusalem a développé « Vu 2000 » hors de Jérusalem.

L’installation fonctionnera dans le quartier Gilo, et 130 autres caméras au Ministère du logement et 20 caméras à l’Université sur le mont Scopus.

Ce projet sera étendu à toutes les parties de la ville, dont 250 caméras déployées dans les espaces publics de la municipalité de Jérusalem, 75 caméras au niveau des carrefours sur les routes et 20 caméras sur les routes principales à l’entrée de la ville.

Mais aussi 240 caméras placées sur le trajet du Tramway, 20 caméras placées au centre de la ville de David, et dix caméras au centre de « Simon le Juste ». Les images seront connectées ensemble et vers la police et les responsables de la sécurité de la municipalité, et également reliée aux secours du Magen David Adom et les services d’incendie.

Les caméras LPR, appelées « œil de faucon », une caméra intelligente pour scanner les plaques d’immatriculation seront placées aux entrées et aux sorties des routes principales à Jérusalem, et pourront documenter tous les véhicules qui entreront dans la ville.

Selon les responsables de la police, la mise en place des caméras intelligentes est un bond en avant en termes de renseignement et pour aider les enquêtes, car à travers elles, la police et d’autres organismes de sécurité peuvent dire si les véhicules seront utilisés pour une attaque terroriste dans la ville.

Pour l’aspect criminel, les caméras aideront à identifier les suspects et les personnes recherchées ou des personnes ayant l’interdiction de se rendre dans la capitale.

Les caméras aideront à identifier les suspects et les personnes recherchées. Le porte-parole de la police de Jérusalem a affirmé :

« Les caméras permettent à la police d’effectuer un organigramme des enquêtes et du renseignement en cas d’activités terroristes hostiles ou lors d’un événement criminel. La scène de crime deviendra plus claire et les plaques d’immatriculation des véhicules à l’entrée de la ville sera un moyen de localiser des véhicules suspects ou volés ».

Il convient de noter que le ministère de la Sécurité intérieure maintient les caméras dans les municipalités dans le cadre du projet « Ville sans violence ». Les caméras sont installées dans une grande partie de la ville après la cartographie des points chauds et les zones problématiques, en coopération avec la police.

Les membres de « ville sans violence » et les maires déclarent que l’installation de caméras contribue à augmenter la confiance des résidents et contribue considérablement à une réduction des incidents de violence et de vandalisme dans les lieux les plus fréquentés. La police croit que le succès de ce projet va s’étendre vers d’autres collectivités locales.