A l’heure où nous mettons en ligne, Alyaexpress-News est le seul site israélien à révéler cette information en langue française.
C’est un sombre tableau que cette nouvelle étude nous fait découvrir, celle-ci a été menée parmi les adolescents Israéliens, Palestiniens et Jordaniens, et elle examine leurs sentiments les uns envers les autres.
Plus de la moitié des jeunes Palestiniens ont admis qu’ils détestent tous les Israéliens, alors que plus d’un tiers des Israéliens ont dit qu’ils haïssent leurs voisins de l’Autorité palestinienne. Les données de l’étude seront présentées la semaine prochaine lors de la conférence annuelle de Holon : « Education et social. »
– 36 % des Israéliens ont dit qu’ils n’ont pas confiance aux Palestiniens
– 1/3 des adolescents israéliens ont dit qu’ils étaient heureux s’ils avaient un ami palestinien
– 64 % ont admis qu’ils ne voudraient pas d’amitiés avec les Palestiniens.
Les résultats montrent que le niveau de connaissance, côté palestinien augmentent les manifestations de haine. Le Professeur Leitner a évalué les attitudes des jeunes qui ont participé à cette étude. Il a mené des activités sportives pour les jeunes visant à accroître le sentiment de confiance et d’affection mutuelle.
Les résultats indiquent qu’à la fin d’une année, près de 100 % des Palestiniens ont dit qu’ils étaient heureux d’avoir un ami israélien. Seulement 2 % d’entre eux continuent à haïr tous les Israéliens, et environ la moitié croient qu’ils peuvent faire confiance aux Israéliens.
La partie israélienne reste un peu plus prudente, mais il y a déjà un changement important: 70 % des Israéliens aimeraient avoir un ami palestinien, 28 % ont indiqué qu’ils peuvent compter sur leurs voisins, et seulement 2% croient que tous les Palestiniens les détestent.
Suite aux résultats de l’étude lancée hier au CEO « Education et social, » Meir Orenstein a envoyé une lettre au ministre de l’Éducation, Shay Piron, dans lequel il a écrit :
« Dans le passé, nous pouvions patrouiller dans les villages Palestiniens, dans leurs villes et marchés, mais cette relation a été perdue et la confiance n’y est plus. » «Les enfants d’aujourd’hui ne se connaissent pas et ont peur d’en savoir plus. »