Dans la petite ville de Jaljulia, située dans le centre d’Israël, un événement aussi spectaculaire qu’inquiétant a secoué les habitants ce 2 juin : une explosion a soufflé un véhicule stationné, provoquant un nuage de fumée visible à plusieurs kilomètres. Si l’on parle d’accident du travail, les premières constatations indiquent que l’engin explosif était déjà présent dans le véhicule avant la détonation, relançant le débat sur la circulation d’explosifs dans les zones urbaines.
Selon les informations diffusées par Maariv, l’explosion aurait eu lieu dans une rue résidentielle en fin de journée. Une personne a été blessée, son état a été jugé grave par les secours arrivés rapidement sur place. L’unité de déminage de la police a été dépêchée sur les lieux afin d’identifier la nature exacte de l’explosif et déterminer s’il s’agit d’un engin improvisé ou d’un dispositif militaire reconverti.
Les autorités ont ouvert une enquête pour “manipulation illégale de substances explosives”, tandis que les premiers éléments suggèrent que la victime serait liée à une activité clandestine, possiblement liée au crime organisé local. Aucune revendication politique n’a été formulée, et la piste terroriste semble écartée à ce stade.
Ce que l’on qualifie d’“accident du travail” dans le langage policier désigne ici un incident lié à la fabrication ou au transport d’un engin explosif dans un cadre illégal. Malheureusement, ce type d’événement n’est plus exceptionnel. Ces dernières années, le nombre d’explosions accidentelles liées au crime organisé ou aux règlements de comptes a considérablement augmenté, notamment dans les localités arabes israéliennes.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :