La ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a convoqué le haut diplomate iranien pour une conversation, à la suite de l’exécution de l’ancien vice-ministre iranien de la Défense, Alireza Akbari, qui possédait la nationalité britannique et était accusé d’espionnage.

« Il a été mis en garde contre les violations répétées du droit international par l’Iran qui ne peuvent être menées sans réponse, et notamment en ce qui concerne son traitement des citoyens étrangers qu’il arrête arbitrairement », a indiqué le ministère dans un communiqué.

Au même moment, Téhéran a convoqué l’ambassadeur britannique pour une conversation. Plus tôt, l’Iran a rapporté qu’Akbari avait été exécuté, malgré la demande de la Grande-Bretagne de le libérer.

Le ministre britannique des Affaires étrangères, James Calverley, a annoncé aujourd’hui que la Grande-Bretagne rappellerait temporairement son ambassadeur d’Iran à la suite de l’exécution du citoyen anglo-iranien Alireza Akbari, et qu’elle réfléchissait aux mesures supplémentaires à prendre contre Téhéran.

« Il est important de reconnaître que notre réponse ne se limite pas nécessairement aux actions que j’ai annoncées aujourd’hui. Je déciderai, bien sûr en consultation avec mes collègues du gouvernement, des actions supplémentaires que nous pourrions choisir de prendre. »