Interrogé sur les « grandes puissances financières » sur TF1, la candidate du Front National, qui a débattu dur un sujet vaste a décidé de réduire ce sujet à un Juif, Patrick Drahi.
Bien plus prompt à parler de l’emploi présumé fictif de son garde du corps, la fille de Le Pen accusé à plusieurs reprises d’antisémitisme est revenu au galop, en fixant de nombreuses dois sur Patrick Drahi, sa richesse, et surtout son achat de la société SFR grâce à Emmanuel Macron.
Face à François-Xavier Pietri, spécialiste économie de la première chaîne, sur les avantages et les inconvénients d’une éventuelle sortie de la France de la zone euro, la candidate n’a pas apprécié que l’analyse de l’expert soit fondée sur des données de l’Institut Montaigne.
Elle en a profité pour s’en prendre « aux grandes puissances financières », notamment « aux grands groupes de médias qui ont été avantagés par Monsieur Macron », citant Patrick Drahi et rappelant que ce dernier « a pu acheter SFR grâce à Monsieur Macron » alors que « Monsieur Montebourg y était opposé ». À noter que ce n’est pas la première fois que la candidate s’en prend à Patrick Drahi.
Lors d’une interview sur « Questions d’info » sur LCP , elle avait accusé Emmanuel Macron d’être « sous influence » de Patrick Drahi et de « la finance internationale » :
« On sent bien le renvoi d’ascenseur de manière très claire, et je pense évidemment à Monsieur Drahi ! Il est le patron de Libération, L’Express, l’Etudiant, BFM, RMC… Le soutien à Emmanuel Macron dans ces médias fait sourire, tellement il est grossier ! ».