David Antonelli, écrivain au verbe aiguisé, a jeté un pavé dans la mare lors de son passage dans l’émission #GGMO en déclarant sans ambages : « On ne peut pas prétendre lutter contre l’antisémitisme et faire venir des personnes qui vont importer de l’antisémitisme. » Un rappel salutaire qui dérange la bien-pensance et qui met le doigt là où ça fait mal : l’immigration incontrôlée venue de pays gangrenés par la haine des Juifs.
Il faut avoir le courage de regarder la vérité en face : l’antisémitisme en France n’est plus le fait de l’extrême droite nostalgique du nazisme, marginale et détestée. Non, il est aujourd’hui véhiculé par une part non négligeable des populations immigrées, principalement originaires du Maghreb, du Proche-Orient ou d’Afrique subsaharienne, où les théories conspirationnistes, la haine d’Israël et le rejet du Juif sont endémiques. Un antisémitisme culturel, religieux parfois, qui se transmet de génération en génération, et que les prêches de certains imams ou les chaînes satellite arabes diffusent abondamment.
Ce constat, même les institutions juives en Israël comme en diaspora le murmurent du bout des lèvres. L’affaire Sarah Halimi, Ilan Halimi, l’attentat de l’Hyper Cacher, les agressions quotidiennes à Sarcelles, Créteil, Marseille, et bien sûr en Seine-Saint-Denis, tous ces actes ont un point commun rarement assumé : leurs auteurs partagent cette culture de haine enseignée par leur environnement familial ou communautaire, parfois même par l’école ou les réseaux sociaux.
David Antonelli n’a donc fait que rappeler l’évidence : on ne peut pas faire venir en masse des populations sans un processus d’assimilation rigoureux, voire coercitif, sous peine de voir se perpétuer sur notre sol les haines ancestrales de là-bas. Or, la gauche immigrationniste, l’extrême gauche islamo-gauchiste et certains bien-pensants préfèrent détourner le regard ou, pire, accuser ceux qui tirent la sonnette d’alarme de racisme ou d’islamophobie. Pendant ce temps, les Juifs de France continuent de quitter l’Hexagone pour Israël dans l’indifférence générale, ou s’enterrent dans des ghettos communautaires pour survivre.
Israël, lui, n’a pas ce genre d’états d’âme. L’État hébreu contrôle qui entre et qui reste. Ici, la sécurité des citoyens juifs passe avant les bons sentiments universalistes. La leçon devrait inspirer la France, qui ne cesse de répéter « plus jamais ça » tout en laissant l’antisémitisme islamiste prospérer en toute impunité.
Les propos de David Antonelli devraient faire l’objet d’un débat national. Mais ils seront sans doute balayés d’un revers de main par les professionnels de l’indignation sélective. Pourtant, c’est une question existentielle : combien de temps encore la République peut-elle survivre en important ses futurs bourreaux ?
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