L’accord nucléaire se poursuit : des sources iraniennes ont annoncé vendredi que plusieurs mesures visant à renoncer à l’accord nucléaire signé en 2015 avec les puissances étaient en cours, a rapporté l’agence de presse iranienne ISNA. Il a également été rapporté que Téhéran avait l’intention de fournir plus de détails sur son programme nucléaire naissant à l’Agence de contrôle nucléaire des Nations Unies.
Dans le même temps, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammed Jawad Zarif, a déclaré dans une lettre au ministre des Affaires étrangères et de la Défense de l’UE, Federica Mogherini, que l’Iran « a levé toutes les sanctions sur les activités de recherche et développement nucléaire », dans l’accord de 2015 sur le nucléaire.
Le vice-ministre des Affaires étrangères, Abbas Arakji, cité par la chaîne de télévision iranienne, a déclaré mardi que « notre retour à la mise en œuvre intégrale de l’accord sur le nucléaire est soumis à 15 milliards de dollars sur quatre mois. Sinon, l’Iran réduira son engagement à cet accord ».
Arakji a ajouté que « l’Europe doit acheter du pétrole à l’Iran ou lui fournir le crédit garantissant les revenus pétroliers de l’Iran, ce qui signifie des ventes de pétrole à un stade précoce ».
Le président iranien Hassan Rouhani a également déclaré mercredi que Téhéran continuerait à réduire les obligations de son accord nucléaire et mettrait en œuvre « la troisième étape » en se retirant de ses engagements. Rouhani a noté que la phase actuelle impliquerait le développement de centrifugeuses. Il a ajouté que « les dirigeants iraniens feront tout pour préserver les intérêts du pays ».