Les médias iraniens ont rapporté aujourd’hui que l’Iran disposait de drones d’une portée de 7 000 kilomètres, citant les propos du commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique Hossein Salami. Comme l’a déclaré Salami, « Ils peuvent voler, rentrer chez eux et atterrir à n’importe quel endroit prévu. »
L’annonce de Téhéran découle du fait que l’Iran et un groupe de six pays sont en pourparlers pour rouvrir l’accord nucléaire de 2015, que l’ancien président américain Donald Trump a abandonné il y a trois ans et a réimposé des sanctions.
Les analystes militaires occidentaux affirment que l’Iran a parfois exagéré ses capacités militaires, mais les drones iraniens sont un élément clé de la surveillance des frontières, en particulier dans les eaux du golfe Persique, autour du détroit d’Ormuz, par lequel transitent un cinquième des réserves mondiales de pétrole. L’Iran et les forces régionales qu’il soutient ont de plus en plus recours aux drones au Yémen, en Syrie et en Irak ces dernières années.
Le président américain Joe Biden a l’intention de relancer et d’étendre l’accord nucléaire, d’imposer des restrictions plus strictes aux programmes nucléaires et de missiles de l’Iran et de limiter ses activités.
Les États-Unis et Israël auraient également négocié une coopération au début du mois pour lutter contre les drones iraniens, que la République islamique utiliserait pour armer les milices chiites et les organisations terroristes dans la région.