Israël a décidé d’accepter la proposition égyptienne pour un cessez-le-feu de 72 heures, à partir de de 08h00. Auparavant , les représentants de la délégation des factions palestiniennes séjournant au Caire ont accepté. Pendant les 72 heures de cessez-le-feu, la délégation de sécurité israélienne devra négocier avec les Palestiniens sur les exigences relatives à la levée du blocus et d’autres points, comme la libération des prisonniers.

Des sources israéliennes ont dit qu’il faudra un vote concernant les propositions égyptiennes. Une source diplomatique s’est exprimée :  « L’armée israélienne est préparée à la possibilité que le Hamas va essayer d’attaquer avant le cessez-le-feu entré en vigueur. » Il a également averti que si le cessez-le-feu n’est pas respecté  « l’armée israélienne réagira en conséquence. »

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu lors d’une conférence de presse à la Kirya (Photo: AP) –

Les médias arabes ont rapporté que suite à des conversations téléphoniques avec des responsables au Caire, il a été convenu d’agir lors de l’élaboration d’un cessez-le-feu permanent. En outre, le réseau « Al-Arabiya» a rapporté qu’Israël a décidé avec le ministre des Affaires étrangères et la volonté des États-Unis de se retirer de la bande de Gaza, si, il y aurait un cessez-le-feu.

La chaîne libanaise « Al-Miadin » a rapporté plus tôt que les Egyptiens voulaient que les Palestiniens acceptent un cessez-le-feu pendant trois jours, et non une trêve humanitaire.

Le secrétaire général adjoint du Jihad islamique, Ziad Nahal a déclaré qu’il va confirmé lors d’une conférence de presse que le cessez-le-feu est déclaré. Selon lui, « l’Egypte a dirigé le demandes palestiniennes, comme celle de la levée du blocus, et il va les soutenir. » En revanche, le dirigeant du Hamas Ismail Radwan est en désaccord, et a ajouté selon l’agence de nouvelles turc « Anatolie » que l’organisation terroriste n’a pas encore décidé quelle est sa position sur la question.

L’Unité Givati ​​de retour en Israël, après avoir quitté la bande de Gaza (Reuters)

« Israël est toujours un partenaire stratégique. » Le président américain Barack Obama (Photo: Reuters)

 

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