Après avoir initialement refusé au fils de Chiune Sugihara et à sa famille un visa d’entrée pour des documents COVID-19 manquants, Israël leur a accordé la possibilité d’assister à une cérémonie le 11 octobre au cours de laquelle ils seront nommés place de Jérusalem en l’honneur du Diplomate japonais qui a sauvé des milliers de Juifs des nazis.
Nobuki Sugihara, le fils de Chiune âgé de 72 ans qui vit en Belgique, avait demandé un visa d’entrée le 28 septembre auprès de l’ambassade d’Israël à Bruxelles.
« L’examen de votre demande montre qu’elle ne répond pas aux critères permettant à un permis d’atteindre Israël pendant cette période de pandémie de COVID-19 », lit-on dans la réponse.
L’intervention d’officiels israéliens était nécessaire, dont le directeur du département de liaison de la division consulaire du ministère des Affaires étrangères, Ziv Bilaus ; le porte-parole de l’ambassade d’Israël au Japon, Ronen Medzini ; le responsable des relations internationales de l’Agence juive, Yigal Palmor ; et le PDG de Yad Vashem, Dani Dayan ; surmonter les obstacles bureaucratiques.
En fin de compte, Eyal Siso, qui fait partie du comité des exceptions pour gérer les appels aux restrictions COVID-19, a signé le document d’entrée.
Altea Steinherz, une habitante de Jérusalem dont le grand-père Itche Topola a été sauvé par Sugihara, a déclaré vendredi au Times of Israel qu’elle était soulagée que « l’injustice et la honte aient été laissées pour compte ».