Lors de la réunion au bureau du Premier ministre à Jérusalem, une stratégie a été discutée pour répondre aux allégations de la Cour pénale internationale de La Haye (CPI), qui a reconnu sa compétence sur la Judée Samarie, Gaza et Jérusalem-Est et a autorisé le procureur de la CPI, Fatou Bensouda d’ouvrir une enquête pénale sur les appels palestiniens.

Outre le Premier ministre, ont assisté à la réunion le ministre de la Défense Benny Gantz, le conseiller juridique du gouvernement Avihai Mandelblit, le ministre de l’Éducation Yoav Galant, le ministre de l’Énergie Yuval Steinitz, le chef du Conseil de sécurité nationale Meir Ben Shabat et le procureur militaire en chef Sharon Afek.

Après que le procureur général de la CPI à La Haye, Fatou Bensouda a annoncé le 3 mars que l’enquête sur les soupçons de crimes de guerre dans les territoires palestiniens avait été officiellement lancée, à la mi-mars, le gouvernement israélien a reçu une lettre officielle signée par Fatou Bensouda déclarant que l’enquête a commencé et Israël a 22 jours pour répondre aux accusations.

La première tentative de formulation d’une stratégie officielle pour le comportement d’Israël a échoué et le Conseil national de sécurité n’est pas parvenu à un consensus. Lors de la réunion d’aujourd’hui, après de longues discussions, il a été décidé d’envoyer une lettre à Fatou Bensouda indiquant qu’Israël ne coopérera pas à l’enquête et que la CPI n’a pas le pouvoir d’ouvrir une enquête et un procès contre Israël.

En 2015, l’Autorité palestinienne, l’«État de Palestine», est officiellement devenue partie au Statut de Rome et a reconnu la juridiction de la CPI sur son territoire. Israël, comme les États-Unis, n’a pas signé le Statut de Rome et n’accepte pas la compétence de la Cour de La Haye.