La volonté de don d’organes est plus élevé chez les femmes et les Juifs selon une étude israélienne. Il a été demandé a un groupe d’israéliens juif et non juif de signer une carte de dons. En effet, 74,4% des répondants n’ont pas signé une carte de donneur.
Les israéliens n’acceptent pas dans l’ensemble le don d’organes , soit pour des raisons halahiques ou simplement car ils n’acceptent pas de donner une partie d’eux même après la mort.
Une nouvelle étude en Israël a été faite sur 799 Israéliens avec un questionnaire, y compris chez les donneurs d’organes, les receveurs, les étudiants, les lycéens et les soldats…
Parmi les répondants, 74,7% n’ont pas signé la carte de donneur (Eddie), mais 60,8% ont indiqué qu’ils avaient l’intention de le faire. Environ la moitié (54,3%) étaient opposés à une compensation monétaire pour le don d’organes.
L’étude a été menée par le Dr Daniel Sperling de l’Université hébraïque et le professeur Gabriel Gorman, ancien président du Centre national de transplantation. Les résultats de cette recherche ont révélé que les femmes sont prêtes à donner des organes plus que les hommes, surtout après la mort, et les Juifs sont plus susceptibles de faire le don d’organes après la mort par rapport aux Arabes.
Il a été constaté que l’âge moyen de ceux qui sont prêts à faire un don de leurs organes était de 28 ans, et l’âge moyen de ceux qui refusent est de 22 ans.
Par rapport au lieu de résidence, les taux les plus élevés de consentement au don d’organes étaient les habitants de Jérusalem (34,1%), suivis par les résidents du centre et Sharon (27,4%). La baisse des taux ont été enregistrés parmi les habitants du Nord (23,2%) et du Sud (15,4%).