Des sources indiquent que le gouvernement va reprendre la pratique qui a été abandonnée en 2005 au milieu des contestations :
Israël va renouveler sa politique controversée et détruire les maisons des terroristes comme une mesure de dissuasion, selon des sources diplomatiques.
La décision a été prise lors d’une réunion récente du cabinet de sécurité, et sera mise en œuvre – sous réserve de l’approbation du tribunal – contre la maison de Ziad Awad, le suspect terroriste arrêté le mois dernier avec son fils Azzadin Ziad Hassan responsable de l’assassinat près de Kiryat Arba de Baruch Mizrahi ,et d’avoir blessé sa femme et un de leurs enfants.
Les sources ont indiqué que le gouvernement avait l’intention de demander aux tribunaux de permettre les démolitions de maisons comme une action punitive, pour les terroristes qui ont commis des attentats dans le passé.
Selon B’Tselem, Israël a démoli 666 maisons pour des attaques terroristes pendant les années de la seconde Intifada, à partir de 2001 jusqu’à ce que la pratique a été abandonnée en Février 2005.
En Février 2005, le Ministère de la Défense en se basant sur un comité de Tsahal qui s’est penché sur la politique a affirmé que cette action n’avait pas un effet dissuasif efficace, et ne pouvait que attiser la haine. Une déclaration du ministère a répondu : « il y a un changement dans les circonstances extrêmes. »
Les interventions diplomatiques ont commencé, il y a 10 jours à la suite de l’opération « Shouvou Ahkim » qui est à la recherche des trois adolescents kidnappés – Naftali Fraenkel, Gil-Ad Shaer et Eyal Yifrah – Tsahal a arrêté 361 personnes, dont 250 terroristes du Hamas.
Parmi les personnes arrêtées, il y a eu 50 terroristes – dont 23 ont été condamnés à perpétuité – qui ont été libérés dans l’échange 2011 pour Gilad Shalit. Leurs arrestations, ont indiqué les responsables, étaient en conformité avec les conditions de leur libération: à savoir, qu’ils seraient de nouveau arrêtés et vont accomplir le reste de leur peine si la preuve est apparue quant à leur retour à l’activité terroriste.
Les fonctionnaires ont déclaré que le Hamas était responsable de l’assassinat de Mizrahi, tout comme il est responsable de l’enlèvement des trois adolescents israéliens.