Le journal arabe Al-Shark al- Ausat (Moyen-Orient), basé à Londres, cite des sources anonymes dans le système de sécurité israélien qui promettent d’étendre les frappes aériennes de l’armée israélienne contre les bases iraniennes en Irak.

Cette semaine, dans la nuit de dimanche à lundi, la base iranienne, située à 67 km au nord-est de Bagdad, a fait l’objet d’une attaque aérienne massive. Selon certaines informations, la base abritait un dépôt de missiles balistiques iraniens, ainsi que les casernes des unités Al-Quds et du Hezbollah libanais. Selon les informations fournies par l’Irak, au moins 40 personnes seraient mortes à la suite du raid et des dizaines d’autres auraient été blessées. Les images satellite publiées montrent de gros dégâts. Israël n’a pas pris la responsabilité et n’a pas commenté.

Un journal saoudien affirme toutefois qu’ « Israël a étendu son contrôle sur les forces iraniennes en Irak » et a promis que « de nouvelles informations feront état d’attaques israéliennes contre des bases iraniennes en Irak ».

Ils ont souligné que Jérusalem avait changé de politique grâce aux actions menées avec succès contre l’Iran en Syrie. Après la décision de Trump de retirer les forces américaines de la Syrie, l’armée israélienne a doublé ses attaques dans ce pays dans le but d’empêcher les Iraniens d’y installer des bases et des usines de roquettes.

Un journal arabe cite le rapport du renseignement militaire israélien « Aman », selon lequel des raids menés par les FDI sur des bases iraniennes en Syrie en 2018 ont empêché la mise en œuvre du plan iranien visant à créer un corridor terrestre d’approvisionnement en armes au Liban. La plupart des attaques ont eu lieu dans la zone de l’aéroport international de Damas. Les dirigeants syriens ont donc demandé aux Iraniens d’enlever leurs bases, afin de ne pas compromettre l’aviation civile.