« Les Juifs tunisiens sont un poignard empoisonnĂ© aux mains de l’ennemi sioniste’ selon l’Ă©crivain tunisien, Sufian Ben Hassan

L’antisĂ©mitisme arabe d’aujourd’hui provient aussi de cet Ă©crivain tunisien, Sufian Ben Hassan, qui Ă©crit dans le site Al Watan Voice que les Juifs tunisiens restants dans ce pays sont en fait l’ennemi de tous les Arabes fiers de leur patrie.

Il commence en disant que le fait que tant de Juifs tunisiens ont quittĂ© le pays dans les annĂ©es qui ont suivi 1948, dont beaucoup en IsraĂ«l, est une preuve positive qu’ils Ă©taient tous vraiment pro-israĂ©liens et anti-arabes. L’idĂ©e que le gouvernement tunisien a publiĂ© des lois anti-juives aprĂšs l’indĂ©pendance en 1956 et a dĂ©truit les synagogues et les cimetiĂšres juifs n’est clairement pas un facteur pour Ben Hassan, qui insiste sur le fait que les Juifs tunisiens ont toujours Ă©tĂ© traitĂ©s avec respect.

Mais ce qui fait vraiment bouillir le sang de Ben Hassan est la rĂ©cente controverse sur un comĂ©dien tunisien français juif, Michel Boujenah, invitĂ© Ă  se produire au Festival international de Carthage le mois dernier. Les syndicats syndicaux tunisiens et d’autres personnalitĂ©s politiques ont Ă©tĂ© contre sa performance parce qu’il est pro-israĂ©lien, et au moins un dirigeant de la communautĂ© juive tunisienne a critiquĂ© ceux qui Ă©taient contre sa performance.

Ce fait est ce que Ben Hassan, dans la tradition de tous les antisĂ©mites, utilise pour affirmer que tous les juifs tunisiens sont donc vraiment un peu plus que les espions israĂ©liens qui se battent contre la nation qui les a bien traitĂ©s. ‘[Les Juifs] qui restent aujourd’hui ont des liens Ă©troits avec l’ennemi’, Ă©crit-il. MĂȘme s’il proteste qu’il n’est pas quelqu’un qui rassemble toutes les personnes dans un seau, il appelle tous les Juifs tunisiens «un poignard empoisonnĂ© entre les mains de l’ennemi».

Une des ironies des aviateurs de Juifs est la façon dont ils montrent explicitement leur haine tout en protestant qu’ils ne sont pas du tout fanatiques.

Notamment, la protestation contre Michel Boujenah a mal échoué. Une cinquantaine de personnes ont crié des insultes contre les Tunisiens qui ont assisté à la représentation, qui appartenait à une salle pleine de 600 fans.

‘Une performance de honte’, ont criĂ© quelque 50 manifestants Ă  l’extĂ©rieur du MusĂ©e Carthage Ă©troitement gardĂ©. ‘La Tunisie pour tous’, ont rĂ©torquĂ© d’autres personnes Ă  l’appui de l’hĂŽte de l’évĂ©nement, le comĂ©dien français Michel Boujenah, nĂ© en Tunisie.

Boujenah, l’un des milliers de Tunisiens indigĂšnes d’origine juive, est devenu une figure controversĂ©e dans sa patrie aprĂšs avoir fait des dĂ©clarations Ă  l’appui d’IsraĂ«l. Lorsqu’il a Ă©tĂ© annoncĂ© que Boujenah se produirait au Festival international de Carthage cette annĂ©e, l’évĂ©nement a suscitĂ© un niveau de controverse sans prĂ©cĂ©dent et beaucoup l’ont appelĂ© Ă  ĂȘtre boycottĂ©.

Le spectacle, intitulĂ© «Ma vie RĂȘvĂ©e» («My Dream Life»), a fini par se vendre, de nombreux Tunisiens se ralliant autour du droit du comĂ©dien de s’exprimer librement. MalgrĂ© la prĂ©sence de manifestants en dehors du lieu, la performance de Boujenah le 19 juillet a eu lieu avec quelques perturbations.

‘Je t’aime’, a dĂ©clarĂ© Boujenah Ă  la foule prĂšs de la fin de sa performance. ‘La Tunisie est un petit pays sans ressources pĂ©troliĂšres, mais c’est une grande nation avec ses habitants’.

Plus de 600 personnes ont assistĂ© au spectacle. Certains se sont prĂ©sentĂ©s Ă  The Arab Weekly en tant que fanatiques dĂ©vouĂ©s de la bande dessinĂ©e. D’autres ont dĂ©clarĂ© qu’ils venaient Ă  l’honneur de Boujenah et afin de montrer leur solidaritĂ©.

Tout n’était pas paisible et encourageant. IndĂ©pendamment des intentions des participants, ils ont Ă©tĂ© soumis Ă  un bombardement d’insultes auprĂšs de dizaines de manifestants en colĂšre en dehors du lieu :

‘Sionistes! Les traĂźtres ‘, ont criĂ© des manifestants alors que la police essayait de les garder Ă  distance.


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
© 2025 – Tous droits rĂ©servĂ©s