Après « l’escalade » dans le sud du pays avec 700 roquettes tirées et 4 morts et des centaines de bléssés côté israélien, le Hamas, avec l’accord d’Israël, a commencé à recevoir 15 millions de dollars par mois du Qatar. Maintenant, Israël a accepté d’augmenter les subventions à 30 millions de dollars, rapporte la chaîne de télévision « Kan ». Le rapport mentionne qu’il ne s’agit que d’une des « indulgences » promises par Israël, même s’il s’agit d’un « accord ».
Selon l’agence de presse palestinienne Ma’an, Israël s’est également engagé à ne pas tirer sur les manifestants participant aux « marches de retour » et à « respecter les accords antérieurs prévoyant la levée du blocus du secteur de Gaza sous quelque forme que ce soit », c’est-à-dire au moins un allègement substantiel.
Le Hamas, pour sa part, s’est engagé à garder le Jihad islamique sous contrôle, à arrêter le feu et des « ballons » explosifs et maintenir les participants aux « marches de retour » à l’écart de la frontière, les empêchant de se battre avec les FDI.
«Kan» rapporte également que la communication des dirigeants du Hamas et du Jihad islamique a eu lieu par téléphone depuis le Caire, où ils sont arrivés à la fin de la semaine dernière pour des pourparlers sur «la prévention d’un nouveau cycle d’escalade».
Le chef du gouvernement, Benjamin Netanyahu, n’a pas encore reconnu publiquement que l’objectif de son gouvernement est de maintenir et de renforcer le pouvoir du Hamas à Gaza, par opposition à l’Autorité palestinienne, mais ses alliés politiques en parlent ouvertement non seulement dans les réseaux sociaux, mais également dans les médias.
Betsalel Smotrich, que Netanyahu a nommé ministre de la Sécurité intérieure, a déclaré dans un entretien avec Arutz Sheva qu’il soutenait pleinement Netanyahu dans son désir de préserver le Hamas et d’empêcher la réunification de Gaza avec l’Autorité palestinienne.
Les raisons de cette stratégie sont encore inconnues.