Une détonation d’une ampleur exceptionnelle a secoué Khan Younès, cœur stratégique du Hamas dans le sud de Gaza. Tsahal n’a pas confirmé officiellement l’opération, mais tout indique qu’il s’agit d’une frappe de précision visant des infrastructures terroristes. L’événement illustre l’intensification de la guerre souterraine menée par Israël.
En début de soirée, une explosion d’une violence rare a retenti dans Khan Younès, plongeant le quartier sud de Gaza dans la stupeur. Les images circulant sur les réseaux montrent un immense champignon de fumée s’élevant au-dessus de la ville. La population, parle d’une secousse « jamais vue depuis le début du conflit ».
Un bastion historique du Hamas
Khan Younès n’est pas un lieu anodin. Depuis des décennies, cette ville du sud de Gaza est considérée comme l’un des bastions les plus importants du Hamas. Plusieurs de ses chefs militaires y sont originaires, et de nombreuses infrastructures terroristes y ont été identifiées par Tsahal : tunnels, dépôts d’armes, centres de commandement.
« Khan Younès, c’est la capitale militaire du Hamas », explique un analyste israélien cité par Infos-Israel.News. « Frapper là -bas, c’est frapper le cœur de la machine de guerre islamiste. »
Une frappe chirurgicale ?
Si l’armée israélienne reste discrète sur les détails, plusieurs sources convergent pour indiquer qu’il s’agirait d’une opération de grande ampleur contre un tunnel majeur ou un dépôt souterrain. Les explosions secondaires entendues après la première détonation laissent penser que des munitions stockées en profondeur ont été touchées.
Pour Tsahal, l’enjeu est double : neutraliser des infrastructures critiques et envoyer un message psychologique au Hamas. Montrer que même ses zones les plus « sûres » ne sont plus hors d’atteinte.
Le Hamas fragilisé mais toujours dangereux
Depuis plusieurs mois, les brigades Izz al-Din al-Qassam, aile militaire du Hamas, subissent une pression constante. Leurs réseaux de tunnels, patientement construits pendant des années, sont méthodiquement détruits. Leurs dépôts d’armes explosent les uns après les autres. Pourtant, l’organisation terroriste conserve encore des capacités de nuisance : tirs de roquettes sporadiques, embuscades urbaines, propagande destinée à galvaniser ses partisans.
« Cette explosion à Khan Younès illustre la fragilité du Hamas », commente RakBeIsrael.buzz. « Mais elle rappelle aussi que l’ennemi n’est pas encore totalement vaincu. »
La guerre des symboles
Au-delà de la destruction matérielle, l’impact psychologique est immense. Khan Younès est perçue par les habitants de Gaza comme une place forte imprenable. La voir frappée au cœur est une humiliation pour le Hamas.
Pour Israël, c’est aussi un signal adressé à ses ennemis régionaux : aucune forteresse n’est inviolable. Ni au Liban, ni au Yémen, ni en Iran. L’armée israélienne a démontré sa capacité à localiser et anéantir des cibles souterraines complexes, malgré la densité urbaine.
Réactions internationales et propagande
Comme souvent, les premières réactions internationales oscillent entre prudence et critique. Certaines ONG parlent de « victimes civiles », sans pouvoir en apporter la preuve. Mais de nombreux experts rappellent que le Hamas installe systématiquement ses infrastructures au cœur des zones habitées, transformant délibérément les civils en boucliers humains.
La propagande islamiste, elle, exploite déjà l’événement. Des chaînes affiliées au Hamas diffusent en boucle des images de ruines, accusant Israël de « destruction aveugle ». Mais la réalité militaire est autre : une infrastructure terroriste stratégique a été ciblée et détruite.
Les implications régionales
L’explosion de Khan Younès résonne au-delà de Gaza. Le Hezbollah au Liban, qui suit de près le sort du Hamas, comprend qu’Israël perfectionne ses capacités de frappe souterraine. Les Houthis au Yémen, eux aussi, mesurent que leurs arsenaux pourraient connaître le même sort. Quant à l’Iran, commanditaire et fournisseur du Hamas, il doit constater que son investissement dans les tunnels et dépôts d’armes est en train de partir en fumée.
Cette démonstration de force renforce par ailleurs la crédibilité d’Israël auprès de ses alliés arabes modérés dans le cadre des Accords d’Abraham. Eux aussi voient dans le Hamas un danger régional et se félicitent implicitement de ses revers.
Conclusion : un tournant dans la bataille du sud
L’explosion géante qui a secoué Khan Younès pourrait bien marquer un tournant dans la guerre. Non parce qu’elle met fin aux combats – le Hamas conserve encore des forces – mais parce qu’elle brise un mythe : celui de bastions inaccessibles.
Pour Israël, la route est encore longue, mais chaque succès de ce type rapproche d’un objectif vital : désarmer le Hamas, détruire ses infrastructures et rendre impossible une nouvelle offensive comme celle du 7 octobre.
Le bruit sourd qui a résonné à Khan Younès n’était pas seulement celui d’une explosion. C’était celui d’un ordre ancien qui s’effondre, et d’un message clair : Israël ne reculera pas tant que ses ennemis chercheront sa destruction.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
© 2025 – Tous droits réservés
Â