La chanteuse Rika Zarai est décédée . Elle s’est éteinte à 3h du matin à l’âge de 82 ans.
C’est l’ambassade d’Israël en France qui l’annonce ce mercredi sur Twitter.
Profondément attristés de la disparition de Rika Zaraï qui a conquis le ❤️ des 🇫🇷 avec son bel accent de sabra. Elle a chanté Israël et Jérusalem avec passion et dévouement. C'est une des plus belles voix d'🇮🇱 en français qui s'est éteinte. Nos condoléances à son époux JP Magnier pic.twitter.com/bLEd8YvVlG
Article aimé par nos lecteurs— Ambassade d'Israël en France (@IsraelenFrance) December 23, 2020
Née en 1938 à Jérusalem, elle se familiarise avec la musique dès l’âge de 7 ans, lorsqu’elle commence les leçons de piano. Elle y excelle rapidement, selon Gala, qui rapporte qu’elle décroche le premier Prix du conservatoire à 15 ans. Elle dirige un groupe musical de l’armée durant son service militaire avec lequel elle monte une comédie musicale, Cinq sur Cinq.
Elle se retrouve sur le devant de la scène lorsque la pièce quitte le cercle militaire en étant produite dans un théâtre, et qu’elle en décroche le premier rôle. Elle épouse Johann Zaraï, auteur des chansons. En 1959 naît leur fille, Yaël.
De multiples succès
Elle s’installe en France après son service militaire pour poursuivre ses études musicales. Alors qu’elle chante dans des cabarets, elle rencontre le producteur Eddie Barclay: il lui offre un contrat et Rika Zaraï enregistre ses premiers singles.
Dans la deuxième moitié des années 1960, les succès s’enchaînent: Casatschok, Alors je chante, Sans chemise, sans pantalon ou encore Balapapa. Elle a également signé deux chansons de Charles Aznavour, Le Temps et Et Pourtant.
Sa dernière apparition scénique date de février dernier: quelques jours avant de fêter ses 82 ans, la chanteuse s’est produite aux Folies Bergères à l’occasion de La Nuit de la déprime organisée par Raphaël Mezrahi.