La Cour européenne des droits de l’homme a jugé jeudi que les déclarations d’un conférencier autrichien ayant organisé des séminaires sur l’islam à l’intention des partis de droite dans son pays et affirmant que Mahomet était un pédophile n’étaient pas protégées par la liberté d’expression.
Le tribunal a estimé que ses déclarations étaient fondées sur de faux faits et n’incluaient aucune référence au contexte historique et exprimaient une intolérance à l’égard des convictions religieuses.
Il est à noter que dès 2011, il avait été reconnue coupable d’outrage à la religion et condamnée à une amende de 480 euros. Il a ensuite été décidé que ses déclarations pourraient « semer des préjugés et briser la fraternité entre les religions ». Un appel a été formé contre cette décision, qui a été rejetée aujourd’hui, comme indiqué.