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La fille d’une femme politique israélienne très haut placée a déposé une plainte contre ses deux parents pour abus sexuel. Un ordonnance de non-publication a été émise sur l’ensemble de l’affaire, qui suscite de vives réactions sur les réseaux sociaux ces derniers jours.

La police a entendu la plaignante il y a environ deux semaines. L’enquête est actuellement menée par l’unité d’élite Lahav 433, et a été qualifiée d’extrêmement sensible. Fait rare, l’ordonnance de non-publication est globale et exceptionnelle, interdisant même de mentionner son existence.

La plaignante, qui se trouvait récemment à l’étranger, est rentrée en Israël et a diffusé plusieurs vidéos sur les réseaux sociaux. L’ordonnance de non-publication s’étend également aux propos tenus dans ces vidéos. Malgré cela, les rumeurs concernant cette affaire se sont largement répandues sur les réseaux au cours des dernières 24 heures.

Appels à lever l’ordonnance de silence

Plusieurs personnalités publiques et activistes ont appelé à lever cette interdiction totale de publication, tandis que d’autres affirment que la diffusion de rumeurs sans preuve est inappropriée, surtout lorsqu’elle vise une figure publique influente.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

https://infos-israel.news/soutenez-infos-israel-news/

Hagit Peer, présidente de l’organisation Naamat, a déclaré :

« Même si une ordonnance de non-publication a été émise – les réseaux sociaux suivent leurs propres règles. La plaignante subit déjà une campagne de délégitimation et d’attaques. C’est une pratique bien connue, surtout dans les cas impliquant des personnalités puissantes. Il est de la responsabilité de la police et des autorités judiciaires de mener l’enquête à terme, tout en protégeant la sécurité et la vie privée de la plaignante. »