Le parti d’extrême-gauche Hadash, qui détient cinq des 13 sièges de la faction Liste arabe commune à la Knesset israélienne, a émis une condamnation de l’assassinat de l’archi-terroriste Samir Kuntar plus tôt cette semaine.
Dans un post sur la page Facebook officielle du parti, Hadash, dont les factions incluent le Parti communiste israélien, dont le président Aymen Odeh est leader de la liste commune, condamnent l’attaque (non confirmée par Israël) comme le «terrorisme israélien en Syrie ».
« Le Parti communiste israélien (Miki) et le Front démocratique pour la paix et l’égalité (Hadash) condamnent l’acte d’assassinat mené par Israël en Syrie dimanche 20/12/2015, qui reflète la brutalité sanglante d’Israël dans la région, » lire le post, qui a été traduit de l’arabe par Palestinian Media Watch.
« Cette attaque démontre une fois de plus les profondeurs de l’implication d’Israël en Syrie, qui est susceptible de conduire à la destruction et le gouvernement d’Israël sera tenu pour responsable », exprimant une théorie de la conspiration populaire déjà très en vogue dans le monde arabe, en disant qu’Israël a orchestré la guerre civile syrienne.
La déclaration allègue en outre que le raid était une continuation de « la fin politique, l’intelligence et l’alliance militaire entre Israël et les forces de la terreur en Syrie, avec les Etats-Unis, la Turquie, l’Arabie saoudite et le Qatar ».
Le parti a ensuite émis un soutien voilé à des attaques contre Israël, déclarant son soutien pour « le peuple libanais et la Syrie à s’opposer à l’occupation israélienne de leurs terres », et appelant à un « retrait complet d’Israël du Golan syrien-arabe occupé et de l’occupation des fermes de Shabaa libanais comme une condition préalable nécessaire pour la paix dans la région « et remettre les régions d’importance stratégique du Golan et Har Dov au Liban.
Samir Quntar a été une figure largement honnie en Israël, pour son rôle notoire en 1979, suite à une attaque terroriste à Nahariya dans le nord d’Israël.
Quntar a personnellement tué le père Danny Haran devant sa fille de 4 ans. Il a tiré et noyé Danny devant les yeux de sa fille, puis a fait taire les cris de l’enfant en fracassant son crane sur un rocher et en la frappant avec la crosse de son fusil.
Il a été libéré d’une prison israélienne dans le cadre d’un accord d’échange de prisonniers avec le Hezbollah en 2008, et aurait été à la tête de nouvelles attaques contre Israël à partir de la Syrie où il a été tué.
En condamnant son assassinat, Hadash, parti politique israéliens rejoint le Hamas, le Hezbollah et les régimes syrien et iranien.