Dans un contexte international explosif, une fuite diplomatique relayée par plusieurs médias européens évoque un plan de l’Élysée visant à reconnaître unilatéralement un État palestinien lors d’un prochain sommet à l’ONU. Ce « plan Emmanuel », selon les termes utilisés dans les cercles diplomatiques, serait en préparation depuis plusieurs mois et aurait été finalisé en dépit des réserves israéliennes, américaines et allemandes.
Pour Israël, cette initiative n’est pas seulement une déception : c’est une gifle politique, symbolique, et morale, portée par un pays qui se présente pourtant comme ami du peuple juif et allié historique.
Une reconnaissance unilatérale : retour à l’illusion diplomatique
Le cœur du projet français reposerait sur la reconnaissance symbolique d’un État palestinien par Paris, suivie d’un appel à d’autres pays européens à emboîter le pas. L’objectif affiché serait :
de « relancer le processus de paix » ;
d’« équilibrer les relations entre Israël et la Palestine » ;
et de « répondre aux frustrations du monde arabe et de la rue musulmane en France ».
Mais dans la réalité, ce geste diplomatique est totalement déconnecté des faits sur le terrain. Il ne tient pas compte :
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
de la guerre en cours avec le Hamas, qui contrôle toujours la bande de Gaza ;
du fait que l’Autorité palestinienne elle-même est divisée, illégitime, corrompue ;
ni de l’opposition farouche d’Israël à toute reconnaissance sans négociation bilatérale.
Pour Israël : un coup de poignard en pleine guerre
Ce projet survient alors qu’Israël mène une guerre existentielle contre une organisation terroriste qui :
a massacré plus de 1200 civils le 7 octobre 2023 ;
retient encore des dizaines d’otages ;
tire des roquettes sur des villes israéliennes tous les jours.
Dans ce contexte, la reconnaissance unilatérale d’un État qui ne condamne pas le terrorisme, qui glorifie les attentats, et dont les dirigeants refusent de reconnaître Israël, est perçue à Jérusalem comme :
une légitimation du Hamas ;
un effondrement du principe même de négociation ;
un signal d’abandon de la sécurité israélienne.
Pour les dirigeants israéliens, ce plan n’est rien d’autre que la récompense de la violence.
Le double jeu français : valeurs universelles ou intérêts politiques ?
Emmanuel Macron, qui se veut champion du dialogue et du multilatéralisme, agit ici en contradiction totale avec ses propres discours. Comment prétendre défendre la démocratie, la paix et les droits humains tout en offrant une légitimité politique à des groupes armés, corrompus et fanatiques ?
En vérité, cette initiative semble davantage motivée par :
des calculs de politique intérieure, pour calmer la rue islamiste radicalisée en France ;
un désir d’indépendance diplomatique vis-à-vis des États-Unis, au détriment d’Israël ;
une stratégie postcoloniale douteuse, où soutenir les Palestiniens permettrait de « réparer » l’image française dans le monde arabe.
Ce positionnement, profondément hypocrite, ignore les réalités de terrain et trahit les principes de justice.
Israël : une démocratie abandonnée par des démocrates
Ce que les Israéliens ne comprennent pas — et ne pardonnent pas — c’est que la France, au nom des droits de l’homme, s’apprête à valider une entité politique qui ne reconnaît pas le droit d’Israël à exister.
Les femmes y sont opprimées.
Les opposants politiques y sont torturés.
Les enfants y sont endoctrinés pour haïr les Juifs.
C’est cela que Paris veut appeler « État » ?
Cette décision est d’autant plus incompréhensible que Israël est l’un des seuls pays du Moyen-Orient à défendre réellement les libertés publiques, y compris pour ses minorités arabes, druzes, chrétiennes, musulmanes.
Réactions à Jérusalem : colère, mais aussi fermeté
Dès l’annonce de cette initiative, plusieurs responsables israéliens ont réagi avec vigueur :
« La France récompense la terreur, pas la paix. Ce n’est pas une initiative de paix, c’est une reddition morale. »
— Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale.
« Si Paris reconnaît un État palestinien sans négociation, elle devient partie prenante au conflit, pas médiatrice. »
— Tzipi Hotovely, ambassadrice d’Israël au Royaume-Uni.
Des diplomates israéliens envisagent même de revoir les relations bilatérales avec la France, de suspendre certaines coopérations culturelles et sécuritaires, et de faire appel à la communauté juive française pour interpeller l’Élysée.
Les États-Unis et l’Allemagne : en soutien à Israël
À Washington, la Maison Blanche a rappelé son opposition claire à toute reconnaissance unilatérale d’un État palestinien.
Joe Biden a souligné que « la seule voie vers la paix passe par des négociations directes. »
L’Allemagne, traditionnellement prudente, a elle aussi exprimé sa réserve vis-à-vis de la décision française, consciente que toute reconnaissance non négociée affaiblit la position israélienne, sans pour autant faire progresser la paix.
Un précédent dangereux pour le droit international
Reconnaître un État qui ne contrôle ni ses frontières, ni sa sécurité, ni ses institutions, viole les principes fondamentaux du droit international. Cela crée :
Un précédent dangereux, qui pourrait être utilisé ailleurs par des groupes armés (Kurdistan, Kosovo, Transnistrie…).
Une banalisation du terrorisme, transformé en outil diplomatique.
Une déstabilisation régionale, en encourageant le Hamas à rejeter tout compromis.
L’avertissement d’Israël : ne jouez pas avec notre sécurité
Israël ne menace pas. Mais il avertit.
Soutenir un État palestinien dans les conditions actuelles, c’est :
Fragiliser les Accords d’Abraham.
Isoler Israël de partenaires arabes réformistes.
Affaiblir le front démocratique face à l’Iran et au djihad global.
C’est jouer avec le feu, dans une région déjà prête à s’embraser.
Conclusion : entre gifle diplomatique et réveil stratégique
Le « plan Emmanuel » n’est pas un geste de paix. C’est une erreur stratégique, une trahison morale, et un signal d’encouragement à ceux qui utilisent la violence comme levier politique.
Israël, en tant que démocratie assiégée, attend mieux de ses alliés européens. Il attend :
Du discernement.
Du courage.
De la fidélité aux valeurs qu’ils prétendent incarner.
Car dans ce monde instable, il n’y a pas deux camps équivalents.
Il y a ceux qui tuent des enfants dans leur lit, et ceux qui les protègent.
Et la France doit, tôt ou tard, choisir clairement son camp.
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