À la veille du Jour du Souvenir et avant le Jour de l’Indépendance, le drapeau israélien était accroché à la fenêtre de notre maison, dans un immeuble résidentiel à Ramat Hasharon. Nous avons suspendu le drapeau par amour de la patrie et pour l’État et pour tous ceux qui sont tombés pour ce drapeau.
Quand je suis rentré samedi soir d’une prière de la synagogue, j’ai vu une pancarte accrochée à ma porte : « Pour l’avant du bâtiment, veuillez retirer le drapeau de l’appartement. » Sur le panneau, ils n’écrivaient pas le drapeau d’Israël, ni même le drapeau, mais insistaient (comme on peut le voir sur la photo) entre guillemets « drapeau », apparemment pour exprimer des réserves, affirmant que « ce drapeau » n’était pas leur drapeau. Cela explique pourquoi cela les dérange. »
Ce n’est pas la première fois qu’on nous demandons que le drapeau soit retiré. Quelques jours après le Jour de l’Indépendance, nous avons déjà reçu une demande de notre représentant du Comité parlementaire au nom des fonctionnaires qui « ne veulent pas s’identifier en leur nom » pour enlever le drapeau israélien. Je lui ai demandé si c’était pour des raisons politiques de gauche et il a admis avoir rencontré « beaucoup de gens qui n’aiment pas le drapeau israélien malheureusement ».
Lorsque j’ai accroché le panneau sur la porte de ma maison, dans mon espace privé, je me suis senti horriblement mal. Quelqu’un est venu à ma porte pour me faire savoir que le drapeau d’Israël le dérangeait. Il m’a fallu au moins une demi-heure pour me remettre du choc provoqué par l’arrivée d’antisionistes à ma porte.
Chaque samedi, je pensais à la situation dans laquelle se trouvait la gauche israélienne. Ce n’est plus seulement de la haine religieuse dont j’ai déjà fait l’expérience ici dans la ville de Ramat Hasharon. C’est la haine du drapeau israélien, la haine de l’Etat d’Israël, la haine du sionisme !
Les lecteurs de l’article ne seront probablement pas surpris d’apprendre qu’avant les récentes élections, Ramat Hasharon présentait de nombreux signes de partis de gauche extrémistes, et des partis antisionistes œuvrant contre l’existence d’un État juif et pour tous ses citoyens (pour en faire un Etat islamique). À mon avis, toute l’histoire de l’extrême gauche qui se situe à l’échelle post-sioniste et antisioniste méprisent le sionisme, méprisent le drapeau et pensent de tout cœur à ce qui est dit à l’ONU qui n’est autre que du racisme. L’hymne et le nom de l’Etat et nous aimons Israël.
Ma femme, Karin Maman, a posté un post sur Facebook sur le sujet, les surfeurs ne sont pas restés indifférents: « Vivez-vous à Gaza » ???
L’écrivain anonyme n’a pas laissé de nom pour que nous parlions face à face, ni un téléphone sur lequel je pouvais revenir, nous lui avons donc laissé une note sur notre porte, où nous avons expliqué qu’aucune loi ne nous empêchait de suspendre un drapeau (à condition qu’il soit défectueux).