La «Matrie» n’est pas simplement le pays, la «Matrie» est la Terre des Ancêtres, mais ce sont aussi les hommes et les mots. Si la «Matrie» est bien une Terre, elle est également une société humaine qui vit sur cette Terre.
C’est elle qui nous fait lorgner et admirer notre passé,
Vers ceux qui vivaient avant nous sur ce lopin de Terre,
Vers ceux qui l’ont métamorphosé avec leur sueur et leur sang,
Vers ceux qui l’ont rendu vivable et viable.
Vers ceux qui ont combattu dans les guerres de l’Indépendance,
Vers ceux qui ont garanti ses frontières,
Vers ce nouvel immigrant au pyjama rayé venu pour ouvrir des sillons, pour exploiter les forêts.
La Nation ne s’entend pas sans ce patrimoine.
Elle se conçoit dans la composition et la cohérence des légataires, ceux qui par la «naissance» ont une identité et une adresse commune. C’est l’alliance manifeste des enfants passés, présents et à venir.
La Nation engage les hommes à toujours plus de solidarité dans le temps et dans l’espace d’où le concept de communauté de destin.
Si la «Matrie» signifie essentiellement l’héritage, la Nation signifie la fraternité durable des descendants qui s’allouent et administrent cet héritage, qu’est la «Matrie».
Criez donc : «Que vive la Nation d’Israël !» cela déplace des montagnes, cela dissipe les nuits et les brouillards ; dans cette clameur au rassemblement surgi des gorges exaltées des pionniers, se mêlent l’amour d’un droit collectif (celui de la Nation menacée) et l’amour de la «Matrie» (en danger). Notre méta-histoire nous entraine encore plus loin : l’essence de l’unité et de la souveraineté de la Nation que garantissent les Hébreux deviendra celle du Genre humain en lutte contre les pouvoirs et les matières avilissantes.
Dans ce combat pour la liberté, élu et porteur du mandat messianique, le peuple d’Israël est ainsi victorieux sur deux fronts ; physique et moral. Il sauvera la Création tout entière et partagera avec ses frères la liberté qu’il honore.
Et toi jeune Juif de ces temps ultimes, tu es souvent ébloui par les sentiers de l’assimilation ou bien par les nouveaux monts de piété religieuse qui te promettent l’un comme l’autre une Terre où coule le lait et le miel dans les bas-fonds de l’exil.
Seulement voilà, peux-tu faire abstraction des réflexions occultes qui ébranlent ton âme, inconscient d’ailleurs que dans cette lutte avec la mémoire collective d’Israël, tu seras l’endeuillé ? Mais si jamais tu te décidais à transcender tes émotions quant aux biens et aux avoirs, tu pourrais éventuellement t’engager sur le chemin du retour, pouvoir enfin te donner rendez-vous avec toi-même sans aucune autre intrusion.
Ensemble marcher vers l’unique lieu où toute conscience affligeante d’étrangéité, d’aliénation n’aura plus de raison d’être, l’unique lieu-dit où les misères de l’existence physique ainsi que la discorde de l’âme et de l’esprit disparaissent d’elles-mêmes, l’unique lieu où tu pourras t’imprégner et te fondre au Terroir de tes ancêtres.
Vers la mère-Terre ou, si tu préfères, vers la Terre-mère, je veux dire «l’Etat d’Israël», seule Terre féconde et nourricière, pour nous ses enfants !
Rony Akrich
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