Ce médecin et professeur d’université en médecine, spécialiste d’hématologie, d’immunologie des tumeurs et de la transplantation est aussi une fille de rescapés des camps  :

«Je suis une immigrée de la première génération.» Père polonais, déporté à l’âge de 12 ans dans le camp d’Auschwitz, qui en réchappe et arrive en France à 15 ans.

Mère juive polonaise, née en France juste avant la guerre, devenue une analyste de renom, proche de Françoise Dolto.

Sa famille paternelle est originaire de Lodz en Pologne où son oncle a été fusillé par les Nazis en octobre 1940. Ses grands-parents et son père, à l’âge de quinze ans, ont été déportés à Auschwitz. Seul son père en revient et s’installe quelques années plus tard en France.

Elle est élève à l’École alsacienne, puis devient médecin. Elle est professeur d’université en médecine, spécialiste d’hématologie, d’immunologie des tumeurs et de la transplantation.

Elle est ancienne interne des hôpitaux de Paris (IHP),et a réalisé la majeure partie de son parcours de médecin hématologue et d’universitaire à l’université Paris Descartes (Paris V) – Hôpital Necker où elle a été responsable de l’unité de soins intensifs d’hématologie adulte et de greffe de moelle (1992-2011).

Elle a enseigné l’hématologie et l’immunologie des tumeurs et de la transplantation dans plusieurs modules universitaires puis elle est devenue professeur d’hématologie à l’université Pierre-et-Marie-Curie.

Elle est mariée en secondes noces à Yves Lévy, directeur général de l’INSERM, et mère de trois enfants. Son père, Élie Buzyn, a été chirurgien orthopédique à la clinique Saint-Marcel. Sa mère, Etty Buzyn est psychologue, psychanalyste et écrivaine.

Pressentie dès décembre 2015 pour être présidente du collège de la Haute Autorité de santé, elle est officiellement nommée en mars 2016.

Le 17 mai 2017, elle est nommée ministre des solidarités et de la santé au sein du gouvernement Macron.

Son père, Elie Buzyn, rescapé d’Auschwitz habité par le devoir du témoin (ladepeche.fr – 24/01/2015)

Longtemps, comme beaucoup de rescapés des camps, il s’est tu, n’a pas voulu revoir Auschwitz. Et puis Elie Buzyn, 86 ans aujourd’hui, s’est senti investi du devoir de transmettre la mémoire de la Shoah, auprès de jeunes qu’il appelle à être “des témoins des témoins”.

Ce petit homme affable reçoit l’AFP dans son appartement parisien, à quelques jours du 70e anniversaire de la libération des camps nazis, qu’il vivra mardi à Bruxelles à l’invitation de la Commission européenne.

Elie Buzyn sourit devant “l’empressement” des médias autour de ces commémorations. “Tout le monde est sûr qu’aux 80 ans, il n’y aura plus de survivants…”, glisse-t-il d’un oeil vif.

Avec ses camarades accueillis en France au retour des camps, “épaves humaines dont on disait qu’elles allaient mettre vingt ans à mourir”, il s’était fait une promesse: “tenir tant qu’on peut”.

Il y est parvenu au-delà de toute espérance, après avoir vécu plusieurs vies, survécu à plusieurs morts. D’abord celle de son frère Avram, fusillé en mars 1940 par des nazis voulant dissuader toute tentative de fuite du ghetto juif de Lodz (Pologne).

“En 1944, on savait vaguement que l’Armée soviétique arrivait par l’Est. Il y avait un petit espoir que ça se termine”, dit-il. “On nous a dit qu’on allait dans un autre camp de travail, où les conditions seraient bien meilleures”.

Un voyage en wagons à bestiaux dans la chaleur de l’été 1944, puis l’arrivée sur les quais de tri de Birkenau (Auschwitz-II), le camp d’extermination distant de trois kilomètres d’Auschwitz-I.

“Quelques déportés nous recevaient. Je leur dois la survie. J’avais 15 ans. Ils m’ont lancé: +Dis que tu as 17-18 ans !+. Le SS m’a regardé, visiblement il ne m’a pas cru. Il m’a donné un coup de poing dans la poitrine pour éprouver ma résistance, je ne suis pas tombé”. Bon pour le travail. Un peu plus tard, “en 30 secondes, j’ai su ce qu’il s’était passé; on m’a dit +tes parents sont déjà probablement dans la fumée de la cheminée des fours crématoires+”.

‘L’Europe était souillée’

Le 18 janvier 1945, devant la progression de l’Armée rouge, on lui intime d’évacuer Auschwitz par une de ces “marches de la mort” où tout signe de défaillance est puni d’une balle dans la nuque.

Trois jours et deux nuits, puis l’entassement dans un train rempli de neige. Direction Buchenwald. Elie y demeure jusqu’en avril 1945 parmi 900 orphelins. “Nous qui venions d’Europe de l’Est ne voulions pas retourner chez nous. Nous savions que nous n’y avions plus rien”.

Il lui reste en revanche un peu de famille en France, qu’il rejoint. “Pour mon oncle”, chirurgien à l’hôpital Rotschild à Paris, “je pouvais entrer dans une vie normale. Je n’étais pas de cet avis. L’Europe était souillée pour moi”.

Il en fera des détours avant de revenir s’y installer: sept ans dans une Palestine devenant Israël, un nouveau passage dans l’Hexagone sans succès dans ses études, deux ans dans un collège d’Oran (Algérie) puis, en 1956, un retour définitif en France, où il devient chirurgien.

Elie Buzyn fait enlever, chirurgicalement justement, son tatouage de déporté, tente d’oublier. “Vous ne pouvez pas vivre si vous vivez avec ça tous les jours”. Et puis un demi-siècle après le génocide, son fils, 21 ans, lui dit: “Je veux aller à Auschwitz voir où mes grands-parents paternels ont disparu. Je comprends que ce soit trop dur pour toi. J’irai seul, avec un groupe”. “Dans la minute je lui ai dit: +si quelqu’un doit t’accompagner, c’est moi+”, confie le Dr Buzyn.

Alors c’est devenu pour lui “un devoir” que de témoigner dans les écoles ou encore à Auschwitz-Birkenau avec les groupes conduits chaque année par Haïm Korsia, devenu grand rabbin de France en 2014.

Le Dr Buzyn y a emmené ses enfants, et déjà quatre de ses huit petits-enfants âgés de plus de quinze ans. “Je ne les accompagnerai pas tous”, souffle-t-il devant l’âge qui avance.

Mais il est convaincu que tous ceux qu’il a aidés à approcher l’horreur des camps “vont devenir à leur tour des témoins. Des témoins des témoins”.

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2 Commentaires

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