La Russie gagnera environ un milliard de dollars sur l’ approvisionnement des systèmes de missiles antiaériens S-300 livrés en Syrie, – rapporté le correspondant « Kan » selon « une source bien informée ».
Le journaliste a expliqué que la Syrie a transféré le paiement en vertu du contrat sur la livraison de S-300 « il y a quelques années », mais l’argent avait été gelé dans les banques russes à l’exécution des termes du contrat et ira maintenant au vendeur. Ainsi, dans les actions de la Russie, l’intérêt économique est également révélé, souligne Cohen.
Se rapportant à la décision de transférer les missiles S-300 à la Syrie, le ministre russe de la Défense, Sergei Shoigu, a expliqué cette étape par la nécessité de renforcer la protection de l’armée russe en Syrie après l’incident concernant le crash de l’IL-20. Il a annoncé qu’en 2013, la Russie avait gelé la livraison des S-300 en Syrie en raison des objections d’Israël.
En temps voulu, les autorités russes ont donné d’autres explications. En 2014, le directeur adjoint du Service fédéral de coopération militaro-technique Konstantin Biryulin a souligné que « la décision de refus d’approvisionnement a été fait uniquement en raison des sanctions de l’ ONU, » contre le régime Assad.
Le contrat de fourniture de S-300 et de missiles, d’un montant total de 900 millions de dollars, a été signé en 2010 – peu avant le début de la guerre civile en Syrie. Les médias russes ont rapporté que les missiles devraient arriver en Syrie en 2013 et que le client a payé la majeure partie du coût de la commande. Le retour de cet argent en Syrie n’a pas été signalé dans les médias russes.
En 2013, Moscou a annoncé à plusieurs reprises le début imminent des livraisons de S-300 à la Syrie en réponse au contrat précédemment signé, et le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’est rendu à Moscou « pour contrer » ces livraisons. Cependant, le sérieux des intentions du Kremlin suscitait alors un grand doute parmi les experts militaires: la Russie a utilisé à plusieurs reprises la menace de livrer les S-300 à l’Iran et à la Syrie dans le cadre de négociations diplomatiques avec l’Occident.