Les autorités thaïlandaises détiennent des dizaines de réfugiés palestiniens et syriens en prison dans des conditions difficiles, notamment en les corrompant et en les empêchant de communiquer avec leurs familles selon les médias arabes.
» Les autorités thaïlandaises retiennent plus de 300 réfugiés après avoir décidé d’annuler leur permis de travail et menacant gravement les réfugiés palestiniens. Les familles qui ont été menacées de déportation sont entrées légalement en Thaïlande à des moments différents au cours des dernières années, dans le respect du peuple thaïlandais. La nouvelle loi inclut tous ceux que les autorités thaïlandaises considèrent comme des infiltrés » .
Le HCR a confirmé que les Nations Unies se dégageaient de leur responsabilité légale et morale, tandis que l’ambassade de l’Autorité palestinienne refusait de différer l’octroi de nouveaux documents et passeports au lieu d’être expirés, de manière à ce qu’ils puissent renouveler leur séjour ou rentrer chez eux.
Notant que les conditions juridiques imposées aux réfugiés palestiniens et aux Syriens par les autorités thaïlandaises suscitaient la panique et que la tension dans les prisons avait entraîné la mort d’un jeune Syrien, il y a quelques jours.
Les militants ont souligné que les autorités thaïlandaises violaient la Déclaration universelle des droits de l’homme et la Charte internationale en adoptant de nouvelles mesures contre les réfugiés et en arrêtant des centaines d’entre eux, bien qu’ils n’aient pas été signés par toutes les conventions et tous les traités internationaux pertinents.
« Les autorités thaïlandaises traitent les réfugiés palestiniens et syriens en touristes, non comme des réfugiés fuyant les zones de conflit et menacés de sécurité et de conditions de vie médiocres s’ils sont arrêtés ou menacés d’expulsion. »
Ils ont souligné que les réfugiés palestiniens de Syrie et d’Irak étaient les plus touchés par les actions des autorités thaïlandaises et les empêchaient d’obtenir des garanties et de renouveler leur résidence, car ils n’avaient pas de pays dans lequel ils pourraient retourner.