Lors des prochaines élections en Tunisie en novembre, un militant, Mounir Baatour, a déclaré à i24NEWS qu’il tentait de changer les règles du jeu dans son pays et pour la communauté LGBTQ.
« Le fait que je sois homosexuel ne change rien du tout. C’est une candidature comme les autres qui n’a rien d’unique. J’ai un programme économique, social, culturel et éducatif de tout ce qui intéresse les Tunisiens dans leur vie quotidienne », a déclaré M. Baatour à l’Agence France-Presse (AFP).
Toutefois, près d’une vingtaine d’associations défendant les droits des personnes homosexuelles et trans en Afrique du Nord et sur le pourtour méditerranéen ont estimé dans une pétition que M. Baatour représente un « danger » pour la communauté LGBTQ.
Cet avocat à la Cour de cassation, également président du Parti libéral, avait purgé en 2013 trois mois de prison pour « sodomie »avec un lycéen de 17 ans, des faits qu’il a toujours niés. En Tunisie, la sodomie est réprimée par la loi. Les candidatures de personnes condamnées pénalement peuvent être acceptées en Tunisie, sauf si les jugements sont assortis d’une peine d’interdiction à se présenter.