En 1967, menacé de toutes parts, Israël lance sa guerre préventive et en 6 Jours, triomphe sur tous les fronts. Il s’empare du plateau du Golan, de Jérusalem-est, de la Judée-Samarie, de la bande de Gaza et du Sinaï. Il est devenu une puissance militaire redoutable … car il a un cerveau. Mais il est malheureusement et surtout un petit garçon qu’il ne faut pas provoquer en cours de récréation mais qui, revenu en classe, est contraint par la maîtresse de demander pardon aux copains qu’il a amochés. Et oui, il a été bien éduqué et donc, il sait parfaitement qu’il faut se conformer aux règles … aux règles du droit international, à celles soi-disant de toute la communauté des hommes de ce monde, bref que tout est plein de bonne et juste morale dans ledit droit. Alors, en plusieurs étapes, Israël redonne, bien discipliné, toutes les terres qu’il avait conquises, à leurs ex-propriétaires.
Cela est évidemment assez surprenant, pour ne pas dire déconcertant car toutes les frontières de ce monde n’ont été définies que par les vainqueurs des milliers de guerres qui se sont produites. Les Turcs par exemple, se sont-ils retirés de Chypre ? Quand Poutine va gagner sa guerre contre l’Ukraine, comme tous les experts le prévoient, vous croyez qu’il va redonner la Crimée et les autres territoires conquis ? Que nenni ! comme dirait l’autre.
Résultat des courses : Israël est obligé de recourir à cet artifice étrange de créer toujours plus de colonies en Judée-Samarie, un peu comme s’il regrettait, au-delà de cette complexité juridique étrange qui organise ce territoire, d’avoir fait l’erreur de ne pas s’y imposer et d’avoir expulsé tous les Palestinien du côté est du fleuve. Puis, il y a la bande de Gaza et tout le Sinaï où il a trouvé en plus du pétrole. C’est à vraiment se demander si dans l’âme de chaque Israélien, il n’y a pas une franche part de masochisme, ce plaisir de se faire du mal … comme les Français qui accueillent chez eux par centaines de milliers tous les ans, des immigrés musulmans qui se plaisent à ronger le peu qu’il reste encore de leur brillante civilisation.
En fait, ce masochisme est la cause profondément intrinséque de l’horreur du 7 octobre. Car si Israël était resté ferme sur ses positions, s’il avait dit : « vous avez voulu nous exterminer, comme aujourd’hui encore, vous voulez nous exterminer, nous ne bougerons pas d’un pouce pour revenir à la situation d’avant notre victoire, vous l’avez bien cherché, nous sommes insensibles à vos larmes de mauvais acteurs » et s’il avait profité de cette expansion territoriale pour affermir sa survie, il serait encore bien plus fort qu’il ne l’est aujourd’hui et dissuaderait tous les pays qui l’entourent et qui ne désirent que sa disparition d’entreprendre quoi que ce soit contre lui. Pas l’un d’entre eux, pas aucun groupe subversif, aussi armé soit-il, n’auraient osé entreprendre ce qu’a entrepris le Hamas. C’est cette faiblesse que j’analyse comme du masochisme qui n’ose pas dire son nom et qui malheureusement, s’amplifie de plus en plus en Israël avec les foules braillardes qui met profondément en danger ce pays.
Le 26 mars 1979 était conclu le traité de paix entre l’Etat d’Israël et la République arabe d’Egypte. La lecture de l’article 3, alinéa 2 est indispensable et montre au passage en quoi un traité signé avec un pays musulman est un leurre parce qu’il s’inscrit évidemment pour lui dans ce qu’il appelle la taqyya. Le voici :
« Chaque partie s’engage à garantir qu’aucun acte belliqueux, hostile ou violent ou des menaces du même ordre ne trouve son origine sur son territoire ou n’y soit commis par des forces sous son contrôle ou par toute autre force stationnée sur son territoire à l’encontre des populations, des ressortissants ou des biens de l’autre Partie. Chaque Partie s’engage également à s’abstenir, où que ce soit, d’organiser contre l’autre Partie des actes belliqueux, hostiles, subversifs ou violents ou de recourir à leur menace et d’instiguer, d’inciter, d’aider ou de participer à des actes ou à des menaces de cet ordre et s’engage à garantir que les auteurs de tels actes seront traduits en justice ».
Voici la définition d’instiguer : pousser, inciter quelqu’un à accomplir une action. Or, à l’observation, et en se conformant aux dispositions de l’article 3, alinéa 2, l’Egypte, depuis la signature du traité, a bien instigué, incité et aidé, sur son territoire, des forces qu’elle avait l’obligation -conformément audit traité-, de contrôler et des forces stationnées sur son territoire à l’encontre d’Israël. Elle a permis, malgré, il faut le reconnaître, parfois, des mesures de répression comme la mise hors d’usage de tunnels et notamment, et malgré ses difficultés internes au moment des printemps arabes, la contrebande par le Sinaï grâce aux tribus bédouines mais également par la mer par son port d’El Arish, de matériels permettant au Hamas la fabrication de roquettes et bien sûr d’armes en provenance d’Iran, de Syrie, de Libye, de Chine, de Russie et de Corée du nord.
Alors, de deux choses l’une : soit Israël, influencé par ses « masos », se fiche comme de son premier canon, du corridor de Philadelphie et il subira alors, dans une excitation jouissive propre à la pulsion inconsciente de mort de ses dits « masos », la possibilité satanique du Hamas de répondre à leur attente, soit il contrôle, avec la plus grande détermination ce foutu corridor, comme le veut le très lucide Benjamin Netanyahou … et il vivra en paix … enfin à peu près car, avec l’islam et son obsession d’assassiner tous ceux qui refusent ses élucubrations soit-disant religieuses, il faut toujours s’attendre à quelque chose de négatif. Bref, c’est plus que clair, le corridor doit être absolument sous le contrôle d’Israël et doit impérativement résister à la vague des « masos » de ce pays … car vague il y a, pour ne pas dire raz de marée !
Je suis goy. Vive Israël !
Philippe ARNON.