Avant de s’immoler par le feu, Itzik Saidian s’est tourné vers l’assistante sociale qui le soigne à la Division de la réadaptation du ministère de la Défense et s’est plaint de son état grave, qui continue de se détériorer, et l’a avertie qu’il ne pouvait pas continuer. Cela a été rapporté dans à la radio de Tsahal.
Malgré cela, personne n’est venu vers lui pour l’aider. Le lendemain, Itzik s’est immolé par le feu.
Pour rappel, Itsik Saidian s’est immolé à la porte du département du ministère de la Défense pour la réhabilitation des soldats démobilisés à Petah Tikva. Son état est toujours critique, les médecins se battent pour sa vie.
Itzik Saidian, 26 ans, a été admis à l’hôpital de Sheba avec 100% de brûlures après s’être aspergé de liquide inflammable et s’être incendié la veille de Yom Hazikaron.
Ce combattant démobilisé de la brigade Golani a souffert du SSPT après l’opération Tsuk Eitan. Il a participé à une lourde bataille à Sajaya, où il a perdu sept camarades en trois heures.
Le ministère de la Défense l’a reconnu comme un soldat handicapé, et Itzik, comme d’autres personnes handicapées, a dû se soumettre régulièrement à un examen médical pour confirmer son handicap. Il s’est immolé à proximité du bâtiment où il s’est présenté à l’examen médical.
Avant la cérémonie aux flambeaux sur le mont Herzl, plusieurs dizaines d’anciens combattants Golani ont protesté contre la «négligence» de l’État à l’égard des handicapés de Tsahal.
Des actes terribles d’auto-immolation de personnes handicapées se sont déjà produits en Israël. En octobre 2018, le soldat Yakov Volk s’est versé de l’essence sur lui-même et il est mort d’une mort terrible, il était devenu handicapé car il n’avait plus de jambes, et vivait d’aumône dans les rues de Jérusalem.