Yael Weissman, veuve du soldat Tuvia Yanai Weissman, assassiné dans un attentat à coups de couteau qui a eu lieu à l’intérieur d’un supermarché Rami Levy à Sha’ar Binyamin en Samarie, a publié un post sur Facebook accusant les autorités gouvernementales de ne pas répondre à sa demande concernant les mots à graver sur la pierre tombale de son mari.
Elle insiste pour qu’il soit marqué qu’il est « tombé au combat lors d’une attaque terroriste » et non pas « qu’il est tombé dans une attaque terroriste ».
«Mon bien-aimé Yanai – qui aurait cru qu’il y a deux semaines après le jour où tu es tombé dans la bataille héroïque, pendant ces secondes où tu as pris d’assaut ces terroristes avec tes mains nues, j’aurais à composer avec l’inflexibilité des autorités. Au lieu de réfléchir de quelle manière, je dois commémorer ton souvenir, je dois traiter avec eux pour que les circonstances de ton décès soient indiquées avec précision. Je n’ai pas de plaintes concernant notre grand peuple et notre armée, qui nous soutiennent et qui ont su t’apprécier et honorer tes actions courageuses ».
Elle poursuit: «Voilà donc comment cela fonctionne : l’écriture sur les pierres tombales des soldats de Tsahal peuvent avoir plusieurs formulations pré-sélectionnées, il y a le libellé «est tombé dans la bataille», et il y a aussi le libellé «est tombé dans une attaque terroriste ». Une enquête a eu lieu; selon leurs conclusions qui ont été données à l’unité militaire de commémoration au ministère de la Défense, il a été décidé que la phrase gravée sur la pierre tombale serait : «tombé dans une attaque terroriste ». Oui,juste une attaque terroriste. Parce que ce ce qu’il a été déterminé et pensé ainsi ».
Mme Weissman demande que la phrase gravée sur la pierre tombale de son mari soit « tombé dans la bataille lors d’une attaque terroriste », depuis qu’il a pris d’assaut les deux terroristes armés de couteaux à l’intérieur du supermarché. Le ministère de la Défense a jusqu’ici rejeté ses demandes, apparemment peu disposé à reconnaître que les actions du sergent Weissman constitue des actions de combats pour éviter aux autres le sort qu’il a subi.
Le ministère de la Défense a répondu en disant: «Le ministère de la Défense partage la profonde douleur de la famille Weissman. L’unité militaire de commémoration fonctionne selon des règles et l’écriture de pierre tombale est déterminée selon les circonstances de la mort et selon les informations qu’il reçoit des différents organes de sécurité ».