La Conférence des présidents a félicité mardi l’administration Biden pour avoir confirmé que le président Biden «embrasse et défend» la définition de travail de l’antisémitisme de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA).
La définition de travail de l’antisémitisme de la HRA comprend les éléments suivants, qui ont rencontré une résistance partout à gauche, du parti travailliste britannique au système d’enseignement supérieur californien :
– Accuser les Juifs en tant que peuple, ou Israël en tant qu’État, d’inventer ou d’exagérer l’Holocauste.
– Accuser les citoyens juifs d’être plus fidèles à Israël, ou aux prétendues priorités des Juifs du monde entier, qu’aux intérêts de leurs propres nations.
– Refuser au peuple juif son droit à l’autodétermination, par exemple en affirmant que l’existence d’un État d’Israël est une entreprise raciste.
– Appliquer deux poids deux mesures en exigeant de lui un comportement non attendu ou exigé d’une autre nation démocratique.
– Utiliser les symboles et les images associés à l’antisémitisme classique (par exemple, les allégations de Juifs tuant Jésus ou la diffamation du sang) pour caractériser Israël ou les Israéliens
– Faire des comparaisons de la politique israélienne contemporaine à celle des nazis.
– Tenir les Juifs collectivement responsables des actions de l’État d’Israël.
S’adressant à l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), la sous-secrétaire d’État adjointe américaine Kara McDonald a déclaré : «Nous devons nous éduquer et éduquer nos communautés pour reconnaître l’antisémitisme sous ses nombreuses formes, afin que nous puissions appeler la haine nom propre et prendre des mesures efficaces. C’est pourquoi la définition de l’antisémitisme de l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste, avec ses exemples concrets, est un outil si précieux.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :