L’Alya raté des francophones a été un sujet tabou, et la plupart des familles qui quittent le pays de leur ancêtres pour retourner en France évitent de faire trop de bruit. Est-ce une honte de dire que l’Alya fut un échec ? Parler des difficultés d’integration en Israel nous positionne t’il comme les « méraglim » de la Bible qui ont été punis pour leur médisance envers le pays ? En effet, sur 3.000 nouveaux immigrants Français chaque année, le retour d’un millier d’entre eux vers la France fait tache ( selon les données de Jacques Benillouche)

Malheureusement la crise mondiale liée à la guerre en Ukraine touche aussi Israel et les immigrants français dont certains sont contraints de retourner en France, leur pays d’origine. La retraite est de plus en plus réduite à cause de la baisse drastique de l’euro (à 3,25 actuellement), c’est une perte de plus de 20% de leur pouvoir d’achat.

Aujourd’hui réussir un Alya ne se fait plus, sans venir avec les clés de son propre appartement en Israel et pourtant même cette partie des immigrants Français doivent ajouter une seconde carte bancaire quand ils passent à la caisse de Yohnanof ou Victory en achetant les produits de base dans les supermarchés (vu l’augmentation des prix en général, même en Europe c’est le cas)

Le pris de l’immobilier en Israel a explosé, et les villes préfères des Français comme Jérusalem, Tel Aviv, Netanya ou Raanana et Ashdod ne sont plus d’actualité. Mais le Français reste le Français car même en Israel, l’immigrant Français a besoin de cet esprit communautaire qui n’existe pas en Israel, et vivre dans une ville où les Français sont peu nombreux peut faire échouer cet alya idyllique. Sans parler qu’aucun immeuble social n’a été construit depuis des années à cause des monopoles immobiliers .

Le gouvernement fait il tout pour aider ? Suis je entrain de faire de lachone ara ? Je ne pense pas, car en effet, rien a été fait concrètement de la part du ministre de finances, Liberman concernant la fixations de prix de ventes des logement ou la limitation des locations saisonnières (comme Airbnb) qui empêche le citoyen lambda de louer et habiter là où il le veut sans être obligatoirement propriétaire !

Le petit pays Israel, devient l’un des pays avec le plus de monopoles inaccessible pour toute la population juive. Ce n’est plus l’ Israël « où la vie était moins chère » qu’en France malheureusement.

Et pourtant Israel pourrait sortir de cette société bananière ! Car selon les experts économiques , il y a des solutions :

1 – La baisse du taux de TVA de 5 % sur les produits alimentaires et de première nécessité (et ajouter 20 % sur les autres produits qui ne sont pas de base)

2 – Des programmes d’aide aux immigrés qui sont en Israël (pas que le sal Klita)

3 – Le gouvernement doit influencer l’euro

4 – Augmenter les budgets de l’aliyah

5 – Aider les familles à trouver un logement avec aide au loyer pendant plusieurs années.

Et pourquoi Israel ne le fait pas , quels sont les excuses des gouvernements successifs ?

Ce sont les besoins militaires. Notre pays est en guerre, pas la France…Vraiment ?

En fait, tout est une excuse car Israel n’a jamais gagné autant d’argent et les caisses de la Banque d’Israël explosent de devises et le budget n’est pas seulement en équilibre mais en excédent. Pourquoi ses fonds ne sont pas à la disposition de la collectivité ?

Saviez vous que l’excédent budgétaire depuis le début de l’année 2022, recettes supérieures aux dépenses, est de 34,4 milliards de shekels (10 milliards d’euros) alors que tous les pays européens sont en déficit.

Saviez vous que les réserves de change d’Israël à la fin du mois de juillet 2022 s’élevaient à 197,841 milliards de dollars, sachant que la France détient 249 milliards de dollars.

Alors pourquoi ces Français décident de quitter Israel vers une Europe qui est aussi en crise ?

La réponse ? Nous la connaissons tous, ces sont les avantages sociaux en France qui permet à tous de se loger pour un prix très raisonnable comme dans la capitale Parisienne avec un trois-pèces à 1.500 euros, moins de 4.000 shekels . Pour les villes de Netanya, de Raanana, de Jérusalem, d’Ashdod et de Tel-Aviv , il faudra multiplier par 1.5 à plus que 2.

Est ce qu’Israel fait tout pour retenir l’immigration francaise ? C’est une grande question.

Même l’Agence juive évitera d’en parler et prefere accueillir 12.175 immigrants arrivés d’Ukraine et 18.891 de Russie en l’espace de cinq mois.

Venir en Israel aujourd’hui n’est pas qu’une question idéologique , un alya se prépare, mais encore plus de nos jours, il ne faut surtout pas décourager l’alyah mais rester dans la réalité et dire les choses clairement avant les élections!

Nous faisons notre Alya, pour réussir et pas pour revenir en France ruiné financièrement ou même divorcé…

Ce sont des conseils :

1 – Choisir une ville moins francophone, moins cher

2 – Etre propriétaire en Israel, même d’un petit logement

3 – Mettre de l’argent de coté quand vous êtes en France (si vous pouvez en réduisant le niveau de vie  )

4 – Etre à l’affut des biens immobiliers sans passer par des agences en Israel

5 – Accepter de vivre plus pauvrement en Israel

6 – Ne pas se décourager face au travail (il y a du travail en Israel, mais pas forcement dans un bureau)

7 – Accepter de faire un travail qui n’est aucunement lié à celui de France

Ce sont des conseils qui peuvent aider à rester dans le pays de vos ancêtres. Ensuite il y a l’aide de Hachem, et apres les 8 premieres années d’Alya en moyenne, la vie commence à se stabiliser et on trouve des bonnes opportunités de travail. Soyez persévérants en espérant que ce gouvernement fera des efforts. Notre place est en Israel.