L’ambassadeur d’Israël auprès de l’ONU, Danny Danon, a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à condamner le meurtre d’une jeune femme israélienne, Ori Ansbacher, près de Jérusalem. Il a qualifié le meurtre d’acte terroriste, connaissant par avance le suspect, un arabe d’Hébron qui se cachait proche d’une mosquée de Ramallah avant l’autorisation de sa publication par les médias.
«Le silence du Conseil de sécurité ne va pas aider la guerre contre le terrorisme, mais la propagation sans entrave de vagues de haine», a déclaré Danon. « Alors que l’Autorité palestinienne verse des bénéfices aux terroristes et éduque les enfants dans un esprit criminel, une jeune fille de 19 ans a été brutalement assassinée en Israël. » L’ambassadeur a déclaré avoir rencontré le président du Conseil de sécurité et demandé la condamnation du meurtre.
« Le Conseil de sécurité des Nations Unies a l’obligation morale d’exprimer clairement sa condamnation du meurtre barbare et de s’opposer fermement à la culture de terreur qui règne au sein de l’Autorité palestinienne, qui mine la stabilité dans la région et attaque le peuple innocent. »
La police a signalé que le terroriste avait frappé la jeune fille avec plusieurs coups de couteau dans la partie supérieure du corps. Le Premier ministre Netanyahu a déclaré qu’Ori avait été tuée avec une « cruauté choquante ».
Hier soir, la police et le Shabak ont arrêté un habitant d’Hébron à Ramallah, soupçonné d’avoir participé au meurtre. Dans la matinée, on a appris que l’ADN découvert sur les lieux du crime avait permis de retrouver le suspect.
Ori Ansbacher, 19 ans, de Tekoa, a disparu jeudi après-midi. Vers 19 heures, son corps blessé par de multiples blessures au couteau a été retrouvé dans la forêt de Jérusalem, près du zoo biblique, non loin du lieu où la jeune fille a fait son service national (Sherout Leoumi).